18 décembre 2010

Début de saison difficile

L'hiver n'est pas encore là et pourtant, le froid et la neige ne manquent pas ! L'occasion de faire le point sur les opérations de sécurisation des voies publiques.

Le service technique de Chalifert assure pour toute la période hivernale une surveillance de la météo et a mis en place des personnels d'astreinte pour intervenir en cas de besoin. Si les interventions de jour ont lieu normalement, il peut être nécessaire d'agir aussi la nuit.
La plupart du termps, les interventions de nuit ont lieu tôt le matin et de sorte que les routes soient praticables pour les "heures de pointe". Il peut cependant arriver que la quantité de neige dépasse la capacité de traitement du sel et la neige restante, compactée par les roues des voitures ou les chaussures des piétons se transforme en glace.
Ci-dessus, la rue Charles Vaillant depuis le carrefour /pasteur/Braille/J. de la Fontaine. Le reflet des éclairages ne vient pas d'un sol mouillé mais bien d'une couche de glace terriblement glissante. Cette glace est transparente et laisse voir les marquages du sol, laissant croire à une chaussée mouillée. Rien n'est plus traître et la plus grande prudence s'impose.

Lors de nos sorties pour le salage des routes, nous devons tenir compte de certaines priorités, notamment en fonction du danger couru à certains endroits.
Le parcours type est le suivant:
  1. Rue Charles vaillant
  2. Route de Lesches
  3. Allée saint Eloi
  4. Rue Braille
  5. Rue Pasteur
  6. Rue du Pré Fontaine
  7. Rue des Coulommières
  8. Allée Jean de la Fontaine
  9. Allée Saint Jacques
  10. Ruelle Guillemette
  11. Ruelle Canet
  12. Allée des Grands Jardins
  13. Route de Jablines
  14. Route de Coupvray
Selon les conditions du jour, nous pouvons être amenés à suivre un parcours différent, ce dernier n'étant de toute façon aucunement figé. Le traitement nécessite deux véhicules, le camion transporte le sel et le tracteur le saupoudre avec la saleuse. Sur les grands axes, la saleuse est directement attelée au camion. Le tracteur permet de traiter des zones où le camion ne pourrait pas manoeuvrer.
Notre équipement est flexible mais nécessite de fréquents rechargements, le traitement se fait à allure réduite, généralement à moins de 20km/h.

Certains endroits ne sont pas cités mains sont traités, d'auntres le sont uniquement lorsque notre stock de sel nous le permet.
En cas de difficulté d'approvisionnement, situation malheureusement de plus en plus fréquente, nous devons réserver le salage aux zones où l'on ne peut pas s'en passer, soit les routes en pente et certains virages. La route de Lesches est souvent fermée (déviation par la route de Jablines), le chemin de la haillette est fermé en permanence et n'est pas traité.

Ci-dessous, quelques photos de chalifert la semaine dernière:
Le bas de la route de Lesches, direction Chalifert 

Le haut de la route de Lesches, à hauteur des premières habitations, après salage ! 

Le chemin de Meaux.

Lorsque la neige a commencé à tomber, elle a tenu immédiatement sur le sol gelé, la quantité et la circulation ont fait le reste. Un Bus Pep's s'est mis en travers de l'intersection route de Lesches/rue Charles Vaillant, de même qu'un gros taxi, bloquant ensuite une dizaine de voitures. Le déblocage de ces véhicules a retardé le traitement des autres rues et nos véhicules de traitement ont eux-mêmes été en difficulté par endroits.

Lorsque la météo annonce des chutes de neige importantes, essayez autant que possible de ne pas sortir, les difficultés et le risque d'accident sont très élevés. De nombreuses personnes ont dû abandonner leur véhicule sur le bord de la route pour rentrer à pied !

12 décembre 2010

Petites interventions diverses

Nous devons constamment nous adapter à la diversité des missions, en voici quelques exemples:

La façade arrière du château se voyait envahie par une prolifération de lierre qui atteignait le deuxième étage. Le lierre a été coupé à la base et arraché autant que possible avec une petite échelle, le reste sera enlevé lors d'une sortie ultérieure de notre grande échelle.

Ci-dessus, le lierre avant arrachage. Même s'il en reste une partie pour l'instant, la progression est stoppée pour un bout de temps.
Au passage, l'arrachage de ce lierre a supprimé un abri pour de très nombreuses coccinelles jaunes qui exposées au froid disparaîtront naturellement, en espérant que leurs larves en fassent autant.


Toujours au château, il a fallu corriger rapidement l'ouverture intempestive de la trappe d'évacuation des fumées d'incendie, déclenchée par la chute accidentelle du capot du levier de déclenchement.
Ce système est commandé pneumatiquement par des cartouches de gaz carbonique qui ont été immédiatement remplacées, ainsi que les bouteilles d'avance. Le système de sécurité est donc parfaitement opérationnel. Le capot en cause a été équipé d'une vis de blocage sur le modèle de celui assurant la fermeture de la trappe. Cette modification est sans incidence sur le fonctionnement du dispositif qui, situé près de la porte d'entrée, aurait pu  tomber sur un enfant, fait étrangement similaire au cas des extincteurs...


Dans un tout autre domaine, nous avons dû confectionner un agitateur pour une petite épandeuse de sel que nous possédions mais qui ne fonctionnait pas à cause de cette pièce manquante.


 

04 décembre 2010

Travaux en hauteur

La plupart de nos interventions se font dans des conditions "normales". Dans certains cas, il nous est nécessaire d'utiliser des échelles et autres moyens pour nous hisser à la hauteur voulue.

Dans la plupart des cas, c'est une échelle que nous utilisons. Par exemple pour accrocher et décrocher la banderolle du marathon ou pour brancher les illuminations de la place de la Mairie.
Ici, c'est le remplacement d'ampoules sur l'éclairage des terrains de foot.

Dans d'autres cas, la hauteur, la configuration du terrain, le travail à effectuer ou certains obstacles ne permettent pas l'utlisation d'une échelle et nous devons utiliser une nacelle de location. Cela a notamment été le cas début novembre pour le remplacement de plusieurs ampoules d'éclairage public, pour l'élagage chemin de halage et route de Lesches et d'autres interventions.

On en a profité pour arracher une fougère qui avait trouvé le moyen de pousser sur le fronton de l'église. Cela a permi de retirer des fragments de pierre qui auraient fini par tomber.

Les opérations d'élagage avaient pour but de dégager les lignes électriques d'alimentation de l'éclairage public. L'inspection visuel n'a pas révélé d'altération des câbles frottés par les branches.

Au passage, nous avons dégagé plusieurs lignes téléphoniques sévèrement envahies par des végétaux grimpants et fortement détendues. Ces lignes étant à portée de main, il ne faut pas y toucher car une ligne téléphonique peut parfois porter des courants assez forts!
Sur le haut de la route de Lesches, près de l'intersection avec la rue Charles Vaillant et la route de Jablines, l'élagage a bien dégagé la vue et le gabarit des véhicules.

D'autres interventions de ce genre auront lieu, à des dates non déterminées pour l'instant, en fonction du planning, de la disponibilité de la nacelle (ces engins sont très demandés)...

Place du Colombier

Un message qui avait été malencontreusement placé en attente de publication et oublié...

Eté 2009, la place devant la bibliothèque a été aménagée en parking et en zone d'attente pour l'accès à l'école primaire.


Les places de stationnement ont été matérialisées avec des pavés anciens provenant des bâtiments de ferme qui se trouvaient là.
Parallèlement aux travaux de la place, la cour de l'école a été agrandie et l'entrée déplacée de l'ancien accès de bibliothèque vers le nouveau, sur la place. Les ajouts sur la cour sont en béton teinté en surface par un spécialiste à la même couleur que l'existant.
Sur la place, nous avons installé des bancs pour les familles qui attendent des enfants à la sortie de l'école, ainsi que des jardinières pour des plantations d'agrément.

Un chemin a été aménagé entre la place du colombier et l'accès à l'école maternelle, protégé de la circulation de l'allée Jean de la Fontaine par le mur longeant la bibliothèque et l'ancien accès de l'école. La circulation sur l'allée J. de la fontaine a pu être remise en double sens et le passage des piétons est entièrement sécurisé.

Le muret côté butte de terre a été consolidé et des plantations ont pris place pour embellir les lieux. D'autres aménagements sont à l'étude pour compléter le remaniement de l'îlot.

27 novembre 2010

Ciné-club

La rénovation de la salle polyvalente a été suivie de quelques mofifications. Un équipement audio-visuel a été installé pour permettre la projection de films.



Le mur du fond de la salle a en effet reçu un revêtement spécial pour projection et un équipement complet a été installé: vidéoprojecteur, lecteur DVD, ampli, hauts-parleurs récepteur TNT.

Cette installation est destinée à des projections publiques, d'oeuvres cinématographiques, de documentaires-conférences ou d'événements télévisés.

Les projections sont annoncées par distribution en boîte aux lettres et affichage.

L'installation a été réalisée par nos soins, elle est capable de recevoir la plupart des formats vidéos actuels. C'est un confort pour les intervenants: de très nombreux formats sont gérés en 4/3 et 16/9 et de sources variées: DVD, clé USB, ordinateur, lecteur vidéo... Des essais de compatibilité sont possible (et préférables), à voir en Mairie lors de la programmation.
Les jours de projection, la salle est équipée de chaises en quantité variable et un pupitre est proposé aux intervenants, ainsi que des tables si nécessaire.
A savoir: les murs de cette salle sont équipés de cimaises permettant de suspendre des cadres pour une éventuelle exposition en complément de la projection (cadres et suspentes non fournis).

14 novembre 2010

Dépôts sauvages: vigilance !

Nous effectuons depuis quelques temps une tournée quotidienne dans tout le village pour vérifier que tout va bien. Nous tentons de répérer des problèmes qu'il convient de régler pour diverses raison (sécurité, hygiène, confort).
Cela comprend la surveillance des propriétés communales, de l'éclairage public ( merci aux habitants qui nous signalent les dysfonctionnements ), la propreté des lieux publics, etc. Nous sommes ainsi amenés à décoller des affiches, par exemple, à ramasser tout ce que les automobilistes jettent par leurs fenêtres ou à évacuer des tas d'immondices que des indélicats déposent en cachette.




Très récemment, nous avons pu identifier l'auteur présumé d'un de ces dépôts et avons par conséquent déposé une plainte au commissariat de Chessy. L'auteur des faits risque une amende de 5ème classe, la plus lourde, et un passage devant le tribunal de police. Nous mettons en garde les individus peu scrupuleux contre ce genre de pratiques inadmissibles et invitons les habitants à signaler les comportements suspects ( mais surtout à ne jamais intervenir directement ).
La photo ci-dessus ne montre qu'un petit dépôt, il en est de bien plus importants au point de nécessiter plusieurs voyages de camion ou même le déplacement d'un engin pour soulever des blocs de béton.
En effet, on trouve de tout: du déchet vert, des gravats, des meubles, des déchets ménagers et malheureusement aussi des produits toxiques et polluants.

Nous enlevons dans les meilleurs délais possibles ces déchets pour le bien de tous mais à ce moment là, le mal est souvent déjà fait car certains produits sont déjà répandus ( voir le message sur la vidange sauvage près du lavoir Canet ).

Rien ne peut justifier le déversement de déchets dans la nature, en particulier dans notre région  où nous disposons de filières de collecte et de traitement. La commune est entourée de plateformes de traitement des déchets verts, des déchets de chantier, des déchetteries de Chanteloup en brie et de Saint-Thibault-des-Vignes, en plus des collectes régulières de déchets ménagers et extra-ménagers. Ceux qui se feront prendre auront bien du mal à se justifier et seront punis de plusieurs fois ce qu'ils ont voulu économiser !

Déchets verts: record de collecte

Ce n'est pas qu'il y a un concours de tonnage, mais le suivi des quantités ramassées a révélé une moyenne d'environ 600 kg de feuilles, tontes et branchages, un lundi sur deux. La tournée du 25 octobre a été largement plus conséquente puisqu'elle a dépassé les 1600 kg !

A l'année, la moyenne appliquée au nombre de tournées de ramassage nous mène à une production de déchets verts d'environ 12 tonnes.


Oui, 12 tonnes c'est déjà beaucoup pour un village comme Chalifert. Et encore, ce n'est que ce que nous ramassons à la demande des habitants qui appellent la Mairie pour s'inscrire. On voit encore beaucoup de sacs plastiques déposés dans les ordures ménagères et qui n'ont rien à faire là. Les végétaux déposés aux ordures sont incinérés, quel gaspillage, quelle pollution ! Les ramassages que nous effectuons sur la voierie ou sur le domaine communal ne sont pas compris dans ces 12 tonnes car une grande partie est soit laissée sur place soit provient de dépôts sauvages.


Les habitants de Chalifert ont reçu dans leur boîte aux lettres un message leur proposant de composter chez eux tout ou partie de leurs déchets verts. Le Sietrem, qui gère les collectes et traitement des déchets ménagers, propose conjointement avec la Mairie la mise à disposition à tarif préférentiel de composteurs individuels permettant de transformer les déchets verts les plus courants (tontes, épluchures, feuilles) en terreau qui peut alors retourner à la terre.

La ramassage des déchets verts sera toujours assuré mais ceux qui le désirent pourront devenir acteurs du véritable recyclage et bénéficieront de matière première gratuite.

Un rappel concernant les ramassages: merci de penser à notre dos ! Nous trouvons parfois des fagots ou des poubelles tellement lourds que nous avons du mal à les charger à deux !

L'abribus fait peau neuve

Rue Charles Vaillant, l'abribus en béton face au calvaire faisait peine à voir. Exposée aux éléments (chaleur, froid, lumière solaire), sa peinture partait en écailles.
Un décapage complet puis une mise en peinture ont ont été réalisés pour donner un meilleur aspect à cet abri dans lequel se réfugient les usagers des bus.


Le vieux banc en tronc d'arbre a été remplacé par un banc neuf autrement plus présentable. Pour éviter qu'il ne disparaisse, il a été solidement fixé.

Un abri en béton similaire, disposé allée Saint Eloi comme local à poubelles a également été repeint car il se trouvait dans le même état de délabrement.

Ce travail a demandé de nombreuses heures de travail mais le résultat est à la hauteur et contribue à donner une meilleure image du village.
Espérons que les usagers en prendront soin...

02 octobre 2010

Missions diverses

Le travail du service technique comprend de nombreuses activités. Certaines sont routinières comme la sortie des conteneurs de déchets ou l'entretien des espaces verts, d'autres sont plus ponctuelles. Parmi ces dernières, on trouve les petites interventions et les chantiers plus importants.

Les petites interventions, ce sont des serrures qui coincent, des têtes de robinet cassées, le chauffage à mettre en route, de l'affichage ou de la distribution d'information en boîtes aux lettres. Ce sont le plus souvent de petis détails comme une porte qui grince, une poignée de tiroir cassée, un rideau à raccrocher, une pièce de jouet à revisser, un coffre à jouets à sécuriser. Rien de bien spectaculaire mais de nombreux détails qui font que la vie est au final plus facile.

Ici, une prise arrachée du mur par une traction sur un fil d'aspirateur. Dans une classe d'école, ce n'est pas terrible. L'ensemble a été remplacé par un bloc multiprise neuf. Photo prise en cours de démontage.

Veille de la rentrée scolaire, devant la maternelle. La barrière a été remplacée, un de ses fourreaux rescellé.

 Recollage de plinthe céramique dans l'école.


Enlèvement de déchets ménagers déposés sauvagement parmi les encombrants. Notez la proximité des conteneurs à ordures et déduisez le mépris que certains ont envers le voisinage...


Configuration de la grande salle de la Mairie selon les occasions: conseil municipal, cérémonie fin de scolarité locale, mariage (photo)...


Les plus gros chantiers sont ceux qui demandent plusieurs personnes pendant plusieurs jours avec du matériel spécialisé. Le montage des chalets, la réfection de la salle polyvalente, le déplacement du chalet du tennis, la réfection de la bibliothèque...
Les petites missions se superposent aux autres et nous demandent une certaine réactivité. Parfois il nous faut quelque temps pour approvisionner des fournitures, le plus souvent on se débrouille pour trouver une solution.

Nous sommes actuellement lancés dans la réfection de la grande salle de la Mairie, ce sera l'objet d'un prochain article.

22 septembre 2010

Salle polyvalente rajeunie

La salle polyvalente située sous l'école primaire a subi cet été une cure de rajeunissement. C'est d'abord la peinture murale qui a été entièrement refaite dans la grande salle. Plusieurs années d'usage l'avaient considérablement ternie.
La nouvelle teinte ( pêche ) a été appliquée par une entreprise, les photos qui illustrent cet article, prises avec un téléphone portable, ne restituent pas la couleur réelle;

Notre action a porté sur la réfection du faux-plafond. En commençant par la dépose des dalles d'origine, quelle surprise, des confettis !

La structure porteuse ainsi dégagée, nous avons réorganisé des blocs lumineux pour en ajouter 10 que nous avions en stock. Il sont été répartis sur toute la surface, deux dans le fond illuminent une zone qui a toujours été sombre.

Des dalles neuves ont ensuite été posées, qui participent à éclaircir la pièce et lui donner un air de propreté.
Une chute de plaque neuve sur une ancienne plaque, il y en avait bien besoin. Remarquez les bords de la vieille plaque, elle était bien blanche à l'origine.


Les portes-fenêtres ont ensuite été équipées de stores enrouleurs occultants. Leur usage sera décrit dans un autre article concernant l'usage de la salle polyvalente.
Les trois baien vitrées sont équipées de ces stores. Leur caisson en aluminium blanc se veut discret et solide, le tissu est de qualité "M1" auto-extinguible, c'est-à-dire qu'il cesse de brûler si la source d'ignition est écartée. Les cordons de commande sont depuis accrochés en hauteur pour éviter que les enfants qui fréquentent la salle ne s'empêtrent dedans.


Pour finir, du moins dans un premier temps, le chauffage électrique a été entièrement remplacé. A l'origine, des convecteurs étaient utilisés, mais recouverts par des coffrets en bois. Ces derniers retenaient la chaleur avec pour résultat une dégradation importante des éléments en plastique de la partie électronique qui était tombée en miette et donnait accès à des circuit sous tension ! Certains coffres en bois avaient également souffert de la chaleur et présentaient des déformations importantes et même quelques noircissements... Cerise sur le gâteau, une grille métallique devait laisser sortir la chaleur des coffres, mais celle-ci devenait du coup très chaude au point de pouvoir causer des brûlures ( les radiateurs devaient tourner à fond pour compenser la perte d'efficacité dûe aux coffrets ).
Ce sont huit panneaux rayonnants qui ont remplacé les convecteurs. Au lieu de ne chauffer l'air que par le dessus, les panneaux rayonnants agissent sur toute leur surface. Leur action se fait ressentir à plusieurs mètres de distance. A puissance égale, le confort est supérieur grâce à une chaleur mieux diffusée. Pas de risque de brûlure au contact et une agréable sensation à distance. Il n'y a plus de coffrets en bois et on peut espérer une meilleure durabilité de ces nouveaux radiateurs.

Dans un prochain article, nous reviendrons sur la suite des travaux effectués dans la salle principale et ses dépendances.

21 septembre 2010

Les sangliers contre-attaquent !

Début septembre, les terrains de foot ont de nouveau été ravagés par des sangliers. On ne peut pas dire cette fois que c'est le froid qui les empêchait de se nourrir sur leur territoire habituel.


Une battue aura lieu jeudi 23 pour retirer cettez population dévastatrice et récidiviste. Les terrains seront ensuite remis en état.
Cette fois encore, c'est le terrain principal qui a subi le plus de dégâts, le terrain d'échauffement n'est que peu touché et reste pratiquable.

Pas de chance pour les amateurs de foot cette année !

05 septembre 2010

Entretien au cimetière

Non, ce n'est pas le titre d'une émission sur le paranormal, mais bien une de nos missions.
Le cimetière comprend une partie de terrain engazonné, des allées gravillonnées et des espaces entre les sépultures où se développe la végétation. S'il est relativement facile d'entretenir le gazon, les allées et les tombes sont une affaire plus compliquée.


En haut, les herbes sauvages, en bas après arrachage manuel ( 10 août ).


Il est vrai que nous avons un peu tardé à arracher ces herbes, notre charge de travail ayant été particulièrement élevée cet été, avec un effectif réduit par les congés.

A noter que nous avonc également arraché les herbes sauvages sur les tombes anciennes qui ne sont plus entretenues. Les sépultures récentes, couvertes par une dalle, n'ont pas de problème de pousse d'herbe en pleine terre. Toutefois, on note la présence de nombreux rejets liés à des racines d'arbres, qu'il convient de ne pas laisser se développer pour éviter des désordre graves aux monuments funéraires, tant dans leurs parties visibles que celles enfouies.
Dans votre intérêt, entre nos passages, n'hésitez pas à éliminer les herbes et rejets à proximité de votre monument familial.

La pluie, décidément !

Il n'y a pas que le château qui a subi les effets de la pluie abondante cet été. Les routes ont également eu leur lot d'excès.

Par exemple, au niveau de la zone surélevée rue charles Vaillant, il s'était formé une rétention d'eau qui pouvait provoquer de l'aquaplanage pour les véhicules. Nous avons creusé une rigole d'écoulement pour évacuer cette eau.
Sur la photo, une bonne partie de l'eau est déjà évacuée. avant l'intervention, elle traversait la route !


Le même genre de phénomène se produit à différents endroits du chemin de Meaux. Nous avons là aussi creusé des rigoles d'évacuation, quand c'était possible. Malheureusement, la configuration de la route, parfois inclinée dans le mauvais sens, parfois en cuvette, ne nous permet pas de traiter toute la route. La prudence reste donc de mise, par temps de pluie ou non.

Quand le château prend l'eau...

Cet été nous a réservé une météo plutôt chaotique. Entre fortes pluies et périodes caniculaires, nous avons subi courant août des précipitations en continu pendant plus de deux jours. Renseignements pris, il est tombé en un week-end l'équivalent de la moyenne mensuelle.

Au château, qui héberge la garderie périscolaire, le centre de loisirs et la cantine, les pluies orageuses assez violentes ont eu pour effet d'apporter une quantité d'eau si importante qu'elle a drainé dans les gouttières de nombreux petits débris d'ardoise et de végétaux. Ces débris se sont accumulés autout de la grille censée empêcher les bouchons de la descente et l'ont bouché !
Il y avait donc eu des infiltrations dès le mois de juillet, mais la brièveté du phénomène et son apparition de nuit ne nous avaient pas permis d'en trouver l'origine.

Les pluies du mois d'août ont révélé le problème, mais celui-ci s'est montré multiple et difficile à traiter.

Lundi matin, on nous appelle pour une fuite. C'est la même chose qu'en juillet, mais cette fois, la pluie continue et va nous permettre de comprendre d'où ça vient. La quantité d'eau sur le sol du grenier est quand même impressionnante et les efforts pour la retirer, ici comme aux étages inférieurs, sont sans effet.
Une minutieuse observation sous la toiture permet de trouver une entrée d'eau à côté d'une cheminée. On y voit un jour entre les ardoises et le zinc mais une tentative de redressement du zinc ne fait que déplacer la fuite. Un autre essai, consistant à placer un bout d'ardoise entre les ardoises en place et le zinc ne résoud pas la fuite mais en révèle la nature: en la retirant, elle est trempée des deux côtés sur plusieurs centimètres, la gouttière est bouchée ?
Pourtant, elle est hors de portée des feuilles des arbres environnants.

Malheureusement, cette gouttière n'est pas visible de l'extérieur et la toiture ne comporte pas d'ouverture de ce côté. Seul la présence d'eau en excès côté façade permet de confirmer le diagnostic. Sans possibilité d'accès par le grenier et faute d'échelle assez grande, il nous a fallu demander l'aide d'un engin de la Ferme qui nous a été apportée en milieu d'après-midi ( en cette période de congés, aucun couvreur n'était disponible ).
Pas de photo de l'intervention malheureusement, il n'est pas prudent de sortir un téléphone portable sous la pluie quand on est perché à 10 mètres de haut sur un chargeur agricole !
Le bouchon n'était en fait qu'un colmatage étonnant du "champignon" en fil de fer qui doit justement éviter les bouchons. Il a suffi de le sortir de son orifice pour que l'écoulement reprenne normalement.

Malgré cela, il persiste une autre fuite, en pleine toiture et totalement inaccessible. située au-dessus d'une étagère, elle a ruisselé sur les plateaux et mouillé les fournitures d'entretien. Ceux qui avaient échappé à la première fuite ont pris l'eau de la seconde.
Au moment d'écrire ces lignes, cette fuite est en attente d'expertise et de réparation.

Au final, assez peu de fournitures ont été abîmées. Seuls quelques emballages ont souffert.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là !
Car l'eau a donc ruisselé à travers les planchers, les plafonds, les murs. Et cette fois, jusqu'au rez de chaussée.
Le phénomène s'est manifesté par l'imprégnation des doublage en plaque de plâtre, des dalles de faux-plafond qui se sont effondrées, le gonflement des tablettes de fenêtre en médium, des traces de rouille le long des murs et fenêtres...


Les toilettes des enfants au premier étage.


 Les apparences sont trompeuses: ce qui est le plus impressionnant n'est pas le plus grave. Les dalles de plafond se changent facilement et il n'y paraîtra plus rien, mais au niveau des murs et des doublages, l"humidité sera beaucoup plus longue à s'évacuer et les dégradations risquent d'apparaître bien plus tard...

12 juillet 2010

Câbles à terre

On nous a signalé des fils à terre chemin de Meaux, après un coup de vent. Sur place, nous avons effectivement trouvé une ligne téléphonique décrochée et une alimentation d'éclairage public arrachée.
Heureusement, les fils ont été arrachés côté alimentation et le câble n'était donc pas porteur de courant, mais il aurait pu en être autrement, avec un danger évident.

Comme nous ne sommes pas équipés pour intervenir sur ce genre d'installations, nous avons dû faire appel à une société spécialisée.

C'est l'oscillation de plusieurs arbres, sous l'effet du vent, qui a poussé sur les fils au point de les tendre au-delà de leur résistance ou de celle de leurs supports.
Les arbres en question ont été immédiatement élagués autant que de besoin et l'éclairage public a été rétabli.

Les lignes téléphoniques n'ont semble-t-il pas été coupées mais restent décrochées, en attendant l'intervention d'une société mandatée par France Télécom.

Quelques conseils pour les problèmes de câbles à terre:

  • La prévention:
La végétation des domaines privés doit être entretenue par les propriétaires avant d'atteindre les câbles. La végétation du domaine public est bien sûr de la responsabilité de la collectivité compétente.
En clair, vous devez vous assurer que vos arbres ne risquent pas d'interférer avec les câbles et leurs supports. A défaut, et en cas de problème, les coûts d'intervention vous seraient facturés par le gestionnaire du réseau concerné ( électricité ou téléphone ).
 
  • La réparation:
- Nous ne sommes pas habilités à intervenir sur les lignes électriques. Les problèmes de câbles électriques tombés à terre ou pendants doivent être signalés directement à ERDF, dont les numéros d'urgence sont rappelés sur vos factures d'électricité.
- Nous se sommes pas habilités à intervenir sur les lignes de téléphone. Pour tout incident de ce genre, vous devez vous rapprocher de votre opérateur télécoms, qui demandera une intervention sur place d'agents spécialisés.
 
Nous assurons cependant les premières mesures de sécurité en attendant l'intervention des spécialistes, notamment en cas de câbles sur la chaussée ou les trottoirs, de chute d'arbre...
 
RAPPEL:
Quel que soit le câble qui est tombé, n'y touchez pas !
Si le problème est situé sur une propriété privée, c'est à vous ( ou au propriétaire du terrain concerné ) de faire la démarche auprès du réseau concerné.
Si le problème est situé sur la voie publique, signalez-le à la Mairie, nous viendrons identifier le réseau et demanderons l'intervention du service compétent.
 

La bibliothèque vandalisée !

La devanture de la bibliothèque a subi quelques outrages de la part d'individus méprisables. Les panneaux de couleur claire comportent en effet des inscriptions au stylo bille plutôt vulgaires. Pas vraiment un exemple à suivre pour les enfants qui attendent à l'entrée de l'école.

Une marche a été franchie en ce début juillet: c'est carrément à coup de pierres que des voyous ont cassé 5 carreaux à l'arrière de la bibliothèque, et ce en deux attaques successives sur deux jours !



Les vitrages cassés ont été soit maintenus par des rubans adhésifs, soit occultés par des cartons en attendant leur remplacement.



A l'intérieur, les éclats de verre ont traversé tout le bâtiment et se sont répandus sur la moquette et les livres. Deux nettoyages complets ont donc été nécessaires pour sécuriser les lieux.

Nous ne comprenons pas ces actes stupides et dangereux. Les auteurs de ces jets de pierre ont-ils seulement pensé aux enfants qui fréquentent la bibliothèque et qui pourraient se blesser si un fragment de verre a échappé au nettoyage ?

Les réparations seront menées dès que possible, nous espérons que ce vandalisme débile s'en arrêtera là...
La vigilance de chacun est nécessaire pour limiter ce genre de méfaits préjudiciables à tous les Chaliférois.

05 juin 2010

Un plancher pour le clocher

Le clocher de l'église comporte plusieurs planchers qui donnent accès aux mécanismes d'horloge et à la cloche. Ces planchers étaient très fortement dégradés, voire même à moitié effondrés pour certains. a tel point que les techniciens chargés de la maintenance de l'horloge refusaient de monter voir les mécanismes.
Remettre les aiguilles à l'heure était devenu un acte très dangereux.

Voici un exemple de ce qui restait de ces planchers, ce n'était vraiment pas attirant !



 

Le remplacement s'imposait donc. En commençant par le bas, le premier plancher a été retiré, une des poutres remplacée. Le plancher a été remplacé par des lames de parquet en pin, préalablement traitées avec un produit fongicide et insecticide.

Première lame du deuxième niveau.
Et les suivantes, vues d'un autre angle.

Au passage, les poutres d'origine encore en état de supporter les planchers ont été traitées en place pour les aider à résister aux attaques du temps et des petites bêtes.
Si l'horloge est pilotée par une armoire électronique en ce qui concerne l'heure, le mouvement des aiguilles des cadrans intérieur et extérieur sont transmis par un mécanisme hérité de l'ancienne horloge à contrepoids, toujours présente dans le clocher.
Un technicien spécialisé est depuis passé voir l'installation et ayant enfin pu accéder à l'installation, a effectué quelques vérifications qui n'avaient pu être faites depuis longtemps. Il semblerait que le moteur électrique qui actionne la cloche soit en panne, ce qui explique l'absence de volée pour l'angélus. Les heures et demi-heures restent toutefois marquées par un marteau actionné par un électro-aimant.
Croyez bien qu'il faut surveiller l'heure et s'écarter de la cloche avant qu'elle sonne, car dans le clocher, l'intensité du son est insupportable. Et si on ne sy attend pas, c'est le sursaut et l'accident assuré.

Encore que, on ne risque plus de traverser le plancher ! En tout cas, on ne devrait pas voir le prochain changement...

Aménagement de la bibliothèque

A l'été 2009, dans le cadre de l'ouverture de la place du Colombier et de son parking, la bibliothèque a été remaniée assez visiblement.
Démolition d'une partie inutilisée du bâtiment, peinture intérieur/extérieur, moquette, électricité, déplacement de la porte d'entrée côté place, réalisés par des entreprises.

Notre partie a été d'aménager un cabinet de toilette à la place d'un débarras, de réaliser le branchement au réseau d'eau et de réaliser la collecte des eaux de pluie.


Pour le cabinet de toilette, les opération comprenaient le doublage isolant, la peinture, la pose de la cuvette et son raccordement alimentation et évacuation, la pose d'un lavabo et son raccordement, un panneau de carrelage, la pose du lino au sol, la pose d'un regard d'évacuation à l'extérieur.
Le résultat est assez sympa, mais difficile de faire des photos dans cet endroit !


Pour le raccordement au réseau, il a fallu creuser une tranchée de 12m de long jusqu'au compteur qui alimentait la partie détruite du bâtiment, poser fourreau, conduite et regard, brancher, chercher les fuites...

Les connaisseurs remarqueront que le fourreau est de la mauvaise couleur. C'est malheureusement tout ce qu'il y avait de disponible chez notre fournisseur au moment de l'achat. L'important est d'avoir la protection... Même chose pour le grillage avertisseur ( pas encore posé au moment des photos ) qui n'est pas de la bonne couleur mais qui a le mérite d'être là !

Pour les eaux pluviales, nous avons dû réaliser l'étanchéité de la toiture là où le bâtiment a été raccourci ( feuille d'alu/bitume, collé et agrafé ), puis poser une gouttière en remplacement de celle d'origine totalement délabrée.



Un oubli lors de la coulée de la dalle en béton devant la porte d'entrée nous a obligés a la casser un peu pour poser une goulotte scellée qui empêche l'eau d'entrer dans la bibliothèque. Nous avons teinté notre mortier selon la méthode employée par le spécialiste qui a teinté la dalle en béton. Le raccord est maintenant pratiquement invisible.
Il a fallu creuser une autre tranchée le long du bâtiment pour rejoindre l'évacuation de la gouttière. La canalisation enterrée est un drain enveloppé de feutre qui empêche l'humidité de stagner au pied du mur.


La bibliothèque est opérationnelle depuis et accueille petits et grands dans de meilleures conditions qu'auparavant.