05 juin 2010

Un plancher pour le clocher

Le clocher de l'église comporte plusieurs planchers qui donnent accès aux mécanismes d'horloge et à la cloche. Ces planchers étaient très fortement dégradés, voire même à moitié effondrés pour certains. a tel point que les techniciens chargés de la maintenance de l'horloge refusaient de monter voir les mécanismes.
Remettre les aiguilles à l'heure était devenu un acte très dangereux.

Voici un exemple de ce qui restait de ces planchers, ce n'était vraiment pas attirant !



 

Le remplacement s'imposait donc. En commençant par le bas, le premier plancher a été retiré, une des poutres remplacée. Le plancher a été remplacé par des lames de parquet en pin, préalablement traitées avec un produit fongicide et insecticide.

Première lame du deuxième niveau.
Et les suivantes, vues d'un autre angle.

Au passage, les poutres d'origine encore en état de supporter les planchers ont été traitées en place pour les aider à résister aux attaques du temps et des petites bêtes.
Si l'horloge est pilotée par une armoire électronique en ce qui concerne l'heure, le mouvement des aiguilles des cadrans intérieur et extérieur sont transmis par un mécanisme hérité de l'ancienne horloge à contrepoids, toujours présente dans le clocher.
Un technicien spécialisé est depuis passé voir l'installation et ayant enfin pu accéder à l'installation, a effectué quelques vérifications qui n'avaient pu être faites depuis longtemps. Il semblerait que le moteur électrique qui actionne la cloche soit en panne, ce qui explique l'absence de volée pour l'angélus. Les heures et demi-heures restent toutefois marquées par un marteau actionné par un électro-aimant.
Croyez bien qu'il faut surveiller l'heure et s'écarter de la cloche avant qu'elle sonne, car dans le clocher, l'intensité du son est insupportable. Et si on ne sy attend pas, c'est le sursaut et l'accident assuré.

Encore que, on ne risque plus de traverser le plancher ! En tout cas, on ne devrait pas voir le prochain changement...

Aménagement de la bibliothèque

A l'été 2009, dans le cadre de l'ouverture de la place du Colombier et de son parking, la bibliothèque a été remaniée assez visiblement.
Démolition d'une partie inutilisée du bâtiment, peinture intérieur/extérieur, moquette, électricité, déplacement de la porte d'entrée côté place, réalisés par des entreprises.

Notre partie a été d'aménager un cabinet de toilette à la place d'un débarras, de réaliser le branchement au réseau d'eau et de réaliser la collecte des eaux de pluie.


Pour le cabinet de toilette, les opération comprenaient le doublage isolant, la peinture, la pose de la cuvette et son raccordement alimentation et évacuation, la pose d'un lavabo et son raccordement, un panneau de carrelage, la pose du lino au sol, la pose d'un regard d'évacuation à l'extérieur.
Le résultat est assez sympa, mais difficile de faire des photos dans cet endroit !


Pour le raccordement au réseau, il a fallu creuser une tranchée de 12m de long jusqu'au compteur qui alimentait la partie détruite du bâtiment, poser fourreau, conduite et regard, brancher, chercher les fuites...

Les connaisseurs remarqueront que le fourreau est de la mauvaise couleur. C'est malheureusement tout ce qu'il y avait de disponible chez notre fournisseur au moment de l'achat. L'important est d'avoir la protection... Même chose pour le grillage avertisseur ( pas encore posé au moment des photos ) qui n'est pas de la bonne couleur mais qui a le mérite d'être là !

Pour les eaux pluviales, nous avons dû réaliser l'étanchéité de la toiture là où le bâtiment a été raccourci ( feuille d'alu/bitume, collé et agrafé ), puis poser une gouttière en remplacement de celle d'origine totalement délabrée.



Un oubli lors de la coulée de la dalle en béton devant la porte d'entrée nous a obligés a la casser un peu pour poser une goulotte scellée qui empêche l'eau d'entrer dans la bibliothèque. Nous avons teinté notre mortier selon la méthode employée par le spécialiste qui a teinté la dalle en béton. Le raccord est maintenant pratiquement invisible.
Il a fallu creuser une autre tranchée le long du bâtiment pour rejoindre l'évacuation de la gouttière. La canalisation enterrée est un drain enveloppé de feutre qui empêche l'humidité de stagner au pied du mur.


La bibliothèque est opérationnelle depuis et accueille petits et grands dans de meilleures conditions qu'auparavant.

Eclairage de la cour du château

La cour du château / centre de loisirs / garderie n'était éclairée la nuit que par un seul des deux lampadaires présents. En période hivernale, il est parfois délicat de déplacer dans l'obscurité avec des enfants...

Le deuxième lampadaire, censé éclairé la partie parking n'avait tout simplement jamais été raccordé au réseau électrique, les fils étant tout simplement absents !

Nous avons donc tiré un câble depuis l'armoire électrique du château, en passant par les caves, pour relier ce lampadaire bien peu lumineux jusqu'ici.








Imaginez le même endroit sans le lampadaire de gauche et le parking devient totalement obscur.

Au passage, les globes et diffuseurs ont été nettoyés et les ampoules à vapeur de mercure haute pression de 75W chacune ont été remplacées par des ampoules basse consommation de 13 W chacune donnant un éclairage équivalent à 80 w.

Malgré le changement important de format des ampoules, nous avons trouvé le moyen de recréer un dispositif anti pollution lumineuse destiné à ne pas éclairer le ciel ( pour continuer à voir les étoiles ).

Des ampoules vraiment différentes !

Les nouveaux disques anti pollution lumineuse sont beaucoup plus grand que ceux d'origine et donc plus efficaces.

Leur diamètre est cependant limité par celui de l'orifice du globe en plastique, proche de celui du diffuseur blanc.

L'apparence extérieure n'a absolument pas changé. C'est par excellence le genre d'intervention qui passe totalement inaperçu mais qui représente pourtant quelques heures de travail.

Les sangliers aiment le foot !

On pourrait en rire si l'histoire ne s'était pas assez mal terminée pour eux.

En effet, la durée inhabituellement longue de gel des sols a empêché les animaux sauvages de se nourir à leur faim. Par un réflexe bien naturel, il sont cherché en dehors de leur territoire habituel.
Les sangliers, eux, se sont trouvés attirés près des habitations du chemin de Meaux et en particulier sur les terrains de foot.


Les trous atteignaient par endroits une profondeur de plus de 20 cm !


C'est surtout l'étendue des dégâts qui est impressionnante. Impossible de calculer la surface dévastée mais il est clair que le terrain est impraticable.

Ce ne sont que des dégâts matériel diront certains. Malheureusement, les sangliers peuvent se révéler dangereux pour l'homme et ces sorties de leur territoire habituel ne pouvait être toléré. Une battue a donc été organisée, soldée par l'abattage de 7 individus.
A noter que la base de loisirs de Jablines a dû organiser deux battues pour les mêmes raisons. Que les amoureux de la nature se rassurent, la population locale de sangliers n'est pas en voie de disparition.

Dès que le temps l'a permis, nous avons dû essayer de remettre de l'ordre sur les champs de bataille, pardon les terrains de foot.

Sur le terrain d'entraînement, les dégâts sont mineurs et les mottes de terre ont été replacées à la main.
Pour le terrain principal, beaucoup plus atteint, nous avons utilisé de l'artillerie lourde, sous forme d'une fraise mécanique attelée à un de nos tracteurs, très aimablement prêtée par notre fournisseur d'équipements.


La terre retournée a ensuite été ensemencée pour un nouveau gazon "spécial terrains de sport" puis tassée avec un rouleau de même provenance.



Depuis, le nouveau gazon a commencé à lever, l'ancien ayant réussi à reprendre par endroits.
Le terrain reste cependant très fragile et, si nous l'entretenons comme d'habitude pour le garder propre, il convient de ne pas l'utiliser pour jouer avant la reprise totale de l'herbe.
Les traçages au sol ont d'ailleurs été transférés sur le terrain d'entraînement pour que l'activité sportive puisse quand même se poursuivre.

Le terrain de basket disparaît

Suite à la vente des parcelles de terrain, le terrain de basket/handball a dû être détruit pour laisser place à la construction de maisons individuelles.

Les structures métalliques des buts/paniers ont été récupérées et stockées en attendant leur repose au futur emplacement prévu dans le prolongement des terrains de tennis.



Ensuite, la pelleteuse est entrée en action pour briser la couche d'enrobé bitumineux et la charger dans des camions pour l'évacuer.




La table de ping-pong a également été retirée du site, reposée à proximité du chalet en attendant le choix d'un emplacement approprié.

La maternelle retrouve l'eau chaude, enfin... tiède !

On a appris cet hiver que les enfants de l'école maternelle rechignaient à se laver les mains tant l'eau du robinet était froide.


A notre grande surprise, cette situation semble avoir duré au moins 11 ans ( onze ! ). Le diagnostic est pourtant simple et rapide à établir: le ballon d'eau chaude est défaillant.




Ce petit cumulus de 50 litres alimente l'évier de "cuisine" et la rampe de lavabos des enfants, ainsi qu'un petit bac à douche, inutilisé.


La décision est prise immédiatement de procéder au remplacement et les travaux ont commencé dès le lendemain, un ballon neuf équivalent étant disponible chez un fournisseur.

Le démontage nous donnera raison: la résistance chauffante est entièrement prise dans une gangue de tartre qui empêche la chaleur de diffuser dans l'eau.


Les photos parlent d'elles-mêmes, c'est le lot de tous les ballons d'un "certain âge".

Le remplacement se fait sans problème particulier, à ceci près que les essais de mise en service montrent qu'il n'y a toujours pas d'eau chaude aux différents robinets. L'étude de la tuyauterie révèle la présence d'un pré-mélangeur censé régler la quantité d'eau froide et chaude pour éviter les brûlures. Et ce pré-mélangeur est également défaillant à cause du tartre.

Mais ce n'est pas tout: l'examen montre aussi une erreur d'installation qui fait que même s'il fonctionnait, le prémélangeur n'aurait pas pu envoyer d'eau tiède aux robinets des enfants, la rampe étant alimentée uniquement par de l'eau froide. Seul le bac à douche profitait du pré-mélange !

Une seconde intervention est donc effectuée dans la foulée pour modifier la rampe de distribution et pour mettre en place un autre pré-mélangeur, moins sensible à l'entartrage et ne risquant pas d'être déréglé sans un outil spécial.



Toutes ces modifications permettent maintenant d'avoir de l'eau chaude et/ou froide à l'évier de cuisine et au bac à douche ( qui ne devait avoir que de l'eau pré-mélangée alors qu'il a son propre mélangeur ), et de l'eau tiède sur les lavabos des enfants qui ne risquent donc pas de se brûler et gardent leurs robinets habituels à un seul volant. On croit savoir qu'ils ont grandement apprécié la douce chaleur de l'eau, tout comme leurs institutrices.


La photo compromettante ! Le tube du bas alimentait les robinets des enfants en eau froide et se prolongeait jusqu'aux chasses d'eau des toilettes. Le tube du dessus envoyait de l'eau pré-mélangée uniquement au mélangeur de douche ! Le tarte n'était donc pas le seul responsable...

Sur la photo précédente, après modification, on voit les deux tubes du haut ( froid et chaud vers toilettes et la douche qui a son propre mélangeur ) et celui du bas qui distribue l'eau tièdie part le pré-mélangeur à la rampe des lavabos. Le pré-mélangeur a été placé à proximité des lavabos pour éviter que l'eau tiède ne se refroidisse dans les tuyauteries ( l'eau chaude a plus de réserve pour faire el trajet ).