15 janvier 2012

La valse des jardinières

Ces derniers temps, les automobilistes semblent bien distraits, le mobilier urbain en fait les frais.

On ne compte plus le nombre de fois que la volute protégeant la jardinière du carrefour centre-ville a été arrachée de ses supports. ces derniers sont d'ailleurs bien endommagés: déformations, cassure des soudures, impacts... Ce sont principalement les bus qui montent sur le trottoir pour laisser passer un camion venant d'en face et heurtent cette volute.
Difficile également de compter le nombre de fois où la jardinière à l'entrée du parking place du Colombier est emportée par des conducteurs trop pressés de partir. On peut difficilement prétexter une mauvaise visibilité, les jardinières étaient là avant le parking, elles étaient donc visibles avant d'y entrer et la grande majorité des véhicules passent largement à côté (de face, il y aurait la place de passer trois voitures). En été, lorsque les jardinières contiennent des fleurs hautes et colorées, on ne peut pas les manquer (de les voir) et c'est bien ce que certains font (avec leur voiture).

Impossible, carrément, de dénombrer ceux qui butent contre les jardinières du parking. Heureusement qu'elles sont juste posées car elles servent régulièrement de heurtoir, c'est l'ancêtre du radar de recul.

Rue Charles Vaillant, deux jardinières ont été déplacées de près d'un mètre, alors qu'elles sont scellées autour d'un fer à béton ! Les races de peinture sur l'une d'elle viennent d'un bus, la localisation laisse penser qu'il s'agit là encore d'un problème de croisement avec un véhicule de gros gabarit, probablement accentué par un véhicule en stationnement gênant...

Devant la mairie, une jardinière a été poussée de plus d'un mètre, certainement lors d'une marche arrière. Depuis que le massif en pierres a été supprimé, on voit des véhicules venir se garer jusque sous les fenêtres de la mairie ! Dire qu'on croyait avoir assez rallongé les places pour que les voitures ne dépassent plus sur la route...

Chemin de Meaux, c'est en voulant faire passer une pelleteuse sur le chemin de halage que son conducteur a voulu déplacer les jardinières resserrant le gabarit à l'entrée. Malheureusement pour lui, ces jardinières étaient lourdement scellées et n'ont pas résisté aux efforts du puissant godet métallique.


Rue Pasteur, c'est un bout de mur qui a été arraché, on ne sait comment et qu'il a fallu recoller.

Ce sont là des situations qui se produisent dans toutes les communes car le mobilier urbain est par nature exposé aux incidents de la circulation routière. Plus dramatique est le sort subi par une de nos jardinières, enlevée en 2010 rue Charles Vaillant et dont on n'a toujours pas de nouvelles.





01 janvier 2012

Quelques actions en décembre 2011

Après le lavoir de la ruelle Canet, c'est au tour des bancs de la place du Colombier de recevoir une nouvelle couche de lasure. Nathalie a soigneusement poncé les lattes pour retirer l'ancienne lasure et effacer les tags peints et gravés.

Le temps maussade a forcé Nathalie à s'abriter dans la cour de la mairie pour le ponçage, puis dans une ancienne cuisine de la salle polyvalente pour la peinture, où des crochets ont été détournés de leur usage premier pour le séchage.
Remise en place des lattes après peinture

A l'école primaire, les armature métalliques des vitrages du préau sont fortement dégradées par la corrosion. A certains endroits, le métal présente des trous tels qu'il n'est plus possible d'y fixer solidement des bandes de métal pour la protection des enfants. Les zones manquantes ont été partiellement remplies de mousse expansive puis doublées d'une bande de plexiglass collée. L'aspect est déplorable mais cela permet d'assurer la sécurité des enfants en attendant la modification prochaine du préau.
Remplissage à la mousse expansive

Collage d'une plaque de recouvrement

A l'église, pour lutter contre un fort courant d'air passant par le clocher, une trappe a été posée pour fermer le passage à l'étage de la cloche. On ne parlera pas pour autant d'étanchéité mais le courant d'air est neutralisé efficacement. Au passage, le mécanisme d'horloge a été visité et un point dur dans le mécanisme détecté. La société spécialisé en maintenance a démonté une pièce pour son prochain remplacement. Si les aiguilles sont bloquées, les sonneries fonctionnent cependant correctement.
Le passage vers l'étage de la cloche,
 après remplacement des planchers: un passage d'air considérable.
Il restait des traces d'une ancienne trappe, absente depuis bien lontemps. Les travaux de remplacement des planchers ayant été faits par des températures négatives, nous avions mis la sensation de froid sur la température extérieure, en l'absence de vent, le courant d'air était négligeable.
La trappe en place neutralise le courant d'air.
Cela ne suffira probablement pas à réchauffer l'église lors des messes hivernales mais pourra contribuer à diminuer les pertes lorsque le chauffage est mis en route.


Revenons au lavoir Canet: la structure porteuse de l'escalier de l'ancien WC comportait une ouverture où des déchets s'accumulaient et où un enfant aurait pu entrer et se blesser. Une plaque en matière synthétique a été posée pour obturer cet orifice.
En bas à gauche, en blanc: la plaque d'obturation du soubassement.


Nous avons assisté l'entreprise chargée de mettre en place les illuminations de Noël. Plusieurs essais ont été necessaires pour fiabiliser l'installation, certaines suspensions s'étant révélées défctueuses. Si c'était dû à une panne fortuite, il n'en a pas été de même pour une de suspensions de la façade de la mairie.

 Un samedi matin, la structure métallique a été retrouvée tordue au point de rendre le circuit électrique accessible aux piétons. La section concernée a aussitôt été débranchée par sécurité puis réparée quelques jours plus tard. Elle n'était en place que depuis une seule journée ! On espère que l'hurluberlu qui s'y est (sus)pendu en a pris un bout sur le coin du nez et que ça l'aura calmé.

Comme toujours, ce ne sont là que quelques-unes de nos actions. D'autres moins significatives sont menées en parallèles tandis que des chantiers plus importants s'étalent sur des durées plus longues et ne seront présentés qu'une fois finis ou en passe de l'être.