21 mars 2012

Les déménageurs de l'extrême à Chalifert

Le titre de cette émission de télé convient parfaitement aux opérations exceptionnelles menées récemment. A vrai dire, elles ne sont pas de notre fait, justement parce qu'elles dépassent nos capacités.

La première opération consistait à monter deux armoires métalliques à l'étage de la mairie. Notre problème était que le poids et les dimensions de ces armoires rendaient dangereux le passage par l'escalier plutôt raide et étroit. Les livreurs, habitués à ce genre d'exercice, ne s'y sont pas risqués !
Nous avons donc fait appel à un des engins téléscopiques de la Ferme pour passer les armoires par une fenêtre.

Envoyez la marchandise !
 
Réception des colis
  La deuxième opération s'inscrit dans la restructuration du service technique. Il s'agissait de sortir de la cour deux caissons préfabriqués. L'un abritait du matériel non utilisé par l'épicerie, l'autre était notre atelier. L'arrivée de nouveaux matériels depuis l'installation de ces préfabriqués rendait presque impossible de manoeuvrer dans la cour et le moins qu'on puisse dire est que ce n'était pas vraiment présentable, d'autant plus que la salle du conseil, où se déroulent les cérémonies de mariage, donne directement sur cette cour !
 Les préfabriqués sont logés chacun derrière une construction, il faut donc les lever puis les tourner avant de les sortir, c'est une mission pour le chargeur téléscopique.
 Pour faire passer l'engin et les caissons, il est nécessaire de démonter le portail et ses supports.
Il n'y a vraiment pas trop de marge de manoeuvre, dans les trois centimètres de chaque côté à hauteur du chapeau des piliers.
Nos remerciements à M. Van Honacker et à ses gars pour leur maîtrise de l'engin et leur aide pour ces opérations spéciales qui se sont parfaitement déroulées.
Un gros travail d'aménagement de la cour nous attend encore, ce sera l'occasion d'un nouveau message.

11 mars 2012

Restructuration du service technique 2

Les travaux d'assemblage de la mezzanine se révèleront assez difficile à cause de l'encombrement du local que l'on continue d'utiliser. Autre difficulté, la pente du sol qui nécessitera un important calage et enfin la présence d'une bordure en béton à la base des murs, nous obligeant à modifier la configuration des piétements métalliques. Il s'agit d'éléments standards de rayonnage industriel. Le coup de chance formidable est qu'ils sont rentrés juste, juste: à moins de trois centimètres de marge de manoeuvre, on n'a pas eu à recouper ni rallonger !
 Les éléments sont grands, lourds, et ne tolèrent pas les écarts: ils ressortent des logements si on force pour les rentrer. Le réglage est donc délicat. Il ne sera pas possible d'obtenir un niveau parfait mais compte tenu des conditions, le résultat est jugé très satisfaisant.
 Le futur étage commence à se matérialiser avec la pose des premières poutrelles tubulaires...
... bientôt rejointes par un escalier de la même provenance que la structure. Autre coup de chance inespéré, il était à la dimension exacte ! Seules des adaptations mineures pour la fixation ont été nécessaires. La pose de l'escalier a permis de placer le reste des poutrelles puis d'entamer la pose du plancher.
 Constitué d'un parquet en pin déclassé, le plancher est posé à partir du mur opposé à l'escalier pour une meilleure référence de départ (murs très irréguliers et bâtiment pas d'équerre du tout). Le travail est un brin malaisé. En partie à cause du vide, mais aussi à cause de la très faible hauteur sous la toiture qui oblige à circuler à quatre pattes.
 Heureusement, l'autre moitié est plus confortable. Au milieu du plancher, une ouverture est aménagée pour créer une trappe pour le passage ultérieur de matériels lourds.
 L'installation électrique d'origine est supprimée et remplacée par un circuit adapté à nos besoins: éclairage fluorescent et prises électriques en nombre.
 C'est encore encombré mais on commence à voir se dessiner les différentes zones de travail et de stockage.
A l'étage, un rayonnage inutilisé par l'épicerie, car incomplet et en surnombre, est modifié et mis en place pour accueillir le stock des petites forurnitures.
A ce stade, il faut apporter les matériels entassés dans le préfabriqué et essayer de trouver une place pour chaque chose, qui soit pratique et logique.
L'aménagement est loin d'être fini mais ça ressemble de plus en plus à un véritable service technique.
A suivre, donc...

03 mars 2012

Un coup de peinture en passant

Bien qu'elle ait commencé les travaux de rénovation de l'épicerie, Nathalie a profité des vacances scolaires pour repeindre le bureau de la directrice de l'école, situé dans le château.

Enlèvement des meubles, grattage des fissures et zones abîmées, enduit, peinture des murs et montants de fenêtres, pose d'une goulotte pour la connexion internet du centre de loisirs, nettoyage et remise en place des meubles.

Les travaux à l'école ne peuvent interrompre l'enseignement et doivent gêner le moins possible. Les interventions se font donc autant que possible lors des récréations pour les petits détails, le mercredi ou pendant les vacances lorsqu'il faut plus de temps. Programmées ou non, les interventions au groupe scolaire prennent généralement le pas sur les autres chantiers en cours, ceci afin de ne pas déranger, pour ne pas être dérangé, et souvent par mesure de sécurité.