30 décembre 2013

Affaissement allée St Eloi

Le sol a naturellement tendance à évoluer au fil des saisons; la pluie, la sécheresse, le gel et dégel en sont les principales causes, ainsi que le relief du terrain. La circulation, les constructions et les travaux ajoutent aux contraintes, avec parfois des effets spectaculaires.

Après un épisode allée Jean de la Fontaine, c'est sur l'allée St Eloi que les ennuis se présentent maintenant, le long d'une propriété en travaux. Tous les éléments sont là pour causer un problème: une voie en cuvette sans évacuation d'eau, un sol détrempé venant du subir un gel/dégel, fragilisé par la tranchée de pose des bordures en béton, le stationnement de véhicules, le passage d'engins et poids-lourds, une retenue par un mur ancien suivi d'une pente en terre plutôt abrupte et elle-même fragilisée par une tranchée. Tout cela fait vraiment beaucoup de facteurs simultanés au même endroit et il n'est pas étonnant que le terrain ait fini par céder.

Si la chaussée semble intacte en surface, l'écartement de la bordure laisse apparaître un vide important, ainsi que des crevasses inquiétantes sur tout l'accotement.
Un balisage a été mis en place pour obliger les véhicules à s'écarter du bord, le stationnement est interdit de l'autre côté pour permettre de maintenir la circulation.

Malheureusement, notre suivi montre que le terrain évolue assez rapidement et d'autres mesures pourraient être prises pour sécuriser la zone.
La plus grande prudence est de mise à cet endroit, serrez bien sur la gauche et ne vous attardez pas sur place.
Piétons: ne vous approchez pas, le risque d'effondrement est réel. Ne laissez pas les enfants et animaux s'approcher de la zone balisée.


Le balisage a déjà été heurté et sévèrement abîmé, autant dire que les conducteurs qui prennent le risque de s'en approcher autant prennent également celui de se retrouver en contrebas, enterrés sous les éboulis du talus. Mieux vaut faire demi-tour et des manoeuvres que de se fourvoyer dans une situation aussi dangereuse que ridicule aux conséquences forcément négatives...

15 décembre 2013

Eclairage et lignes téléphoniques

Au moins deux fois par an, nous louons un camion-nacelle pour la maintenance de l'éclairage public. C'est toujours l'occasion pour d'autres travaux.

Le remplacement des ampoules d'éclairage public n'est aussi simple que l'on pourrait croire. Les luminaires sont de modèles et d'époques très variés, certains étant de conception datant au moins des années cinquante. Beaucoup proviennent de constructeurs disparus ou rachetés par un autre. Les ampoules elles-mêmes sont de nature très différente malgré une enveloppe souvent identique (avec ou sans amorçeur, pour luminaire avec ou sans transformateur, à fluorescence ou halogène, même modèle mais puissance ou dimension différentes...).
 Le remplacement d'ampoules dont la production a été arrêtée est problématique et passe parfois par des équivalents dont la compatibilité annoncée par le fabricant se révèle souvent fausse au point de voir des ampoules exploser et détruire le luminaire !  Parfaitement, cela nous est arrivé plusieurs fois et nous redoutons à chaque fois les projections de morceaux de verre brûlants.
Le remplacement d'ampoule se complète donc parfois de remplacement de luminaires complets, dont nous connaissons maintenant les données techniques, un seul modèle qui utilise un seul type d'ampoule. Ceci nous évitera à terme les incidents d'incompatibilité et facilitera la gestion des ampoules de rechange.
A noter que la destruction électrique n'est pas la seule cause de mortalité des luminaires; certains sont criblés d'impacts de projectiles, d'autres sont fracassés par la chute d'un arbre, c'est parfois une mort naturelle par la corrosion et/ou vieillissement. La corrosion des fils d'alimentation est parfois à l'origine d'une panne et les ampoules ne sont pas toujours en cause.

A savoir: l'identification d'ampoules défectueuses n'est pas toujours évident car certaines ne s'éteignent que par intermittence. Le clignotement peut être très lent et le cycle durer près d'un quart d'heure. Alors évidemment, si une ampoule qui "décroche" est allumée au moment de la tournée de contrôle, elle passe inaperçu. Lorsque ces lampes qui jouent à cache-cache nous sont signalées, elles sont ajoutées à une liste de travaux à faire lors de la prochaine location de nacelle afin de rentabiliser au mieux cette dernière, ou lors de l'intervention d'un prestataire équipé.

Pour les autres travaux, la nacelle a été cette fois utilisée pour ajouter des point lumineux sur les poteaux d'éclairage des courts de tennis. Des supports ont dû être réalisés à cet effet, ils offrent d'ailleurs une possibilité d'évolution.

L'église a également profité des services de la nacelle pour le débouchage d'une gouttière et la pose d'une nouvelle guirlande lumineuse, en remplacement de celle volée cette année ! Le type de fixation utilisé devrait éviter ce problème à l'avenir...




Si le temps de location restant le permet, nous en profitons pour effectuer de l'élagage en hauteur. Cette fois, nous avons dû dégager des lignes téléphoniques sur le chemin de Meaux. Celles-ci étaient en effet envahies par des herbes grimpantes et menaçaient de céder sous le poids.
Ce type d'intervention est malheureusement très gourmand en temps car la mise en place de la nacelle est assez longue et doit être répétée à chaque déplacement. Or, il faudrait intervenir en beaucoup d'endroits, dont certains difficiles d'accès (route en pente, circulation, présence de lignes électriques, surplomb de propriétés, etc). Et tout ce que l'on coupe tombe au sol et doit être ramassé, ce qui prend encore plus de temps que la coupe. Et il y a aussi les situations où la végétation est hors de portée de la nacelle, qui nous amène déjà à près de 16 métres de haut !
Pour éviter la réapparition trop rapide de cette végétation envahissante, et avoir le temps d'intervenir ailleurs la prochaine fois, ce genre d'élagage est plutôt radical.

17 novembre 2013

Ces panneaux qui bougent...

Deux panneaux d'affichage municipal ont été déplacés, non sans mal, ils étaient bien fixés.

Le premier est celui de l'allée Saint Jacques. A l'origine à l'entrée du chemin conduisant aux courts de tennis, il a été enlevé suite à la vente du terrain. Plusieurs mois après, sa nouvelle place a été retenue, à l'angle allée Saint Jacques-chemin du Mur au Prieur.

Le second, à l'angle allée Renoir-allée Saint Eloi a été retiré pour permettre un accès riverain. Son nouvel emplacement est à l'entrée de l'allée Renoir, à l'angle avec la route de Jablines.

La signalisation qui jouxtait le panneau d'affichage a également été modifiée. Le panneau de sens unique était dans une position douteuse et le mât a dû être déplacé et modifié pour permettre le montage correct. Le démontage a été particulièrement difficile, plusieurs scellements en béton s'étant chevauchés: le panneau sens unique et noms de rues, le panneau d'affichage, la borne incendie, la barrière de protection de la borne, et enfin la nouvelle bordure de la chaussée !
 

 
















 Fort heureusement, la repose a été plus facile grâce à un outil précieux: la tarière hydraulique.

La signalisation souffre également des mauvais conducteurs (1 panneau couché rue Charles Vaillant), de vandalisme (peinture chemin de la Haillette), de vol (La Haillette également), et de gags potaches assortis de vol, Chalifert ayant été rebaptisé "Coupvray" pendant quelques heures !
Entrée Rue Pasteur, On est pourtant bien à Chalifert !
Un panneau neuf vient d'être posé, avec un montage un peu plus délicat à démonter... Le reste a été remplacé plus rapidement car standard.

13 octobre 2013

Et l'épicerie devint café nature

Après de long mois de travaux discontinus, les travaux de l'épicerie ont pris fin et la boutique a été livrée pour ouvrir un commerce "café nature".

A cet effet, nous avons réalisé l'agencement intérieur: parquet flottant, construction d'un bar et de mobilier. Toute la menuiserie a été conçue et réalisée par Alain, qui retrouvait là son métier et a déployé ses compétences et son matériel pour cette réalisation bien plus complexe qu'il n'y paraît.

Si l'installation électrique n'a pas été spécialement modifiée par rapport au projet initial, la plomberie a par contre été complétée par un évier et une petite production d'eau chaude.

Nettement moins visible, est une intervention sur l'arrière du bâtiment, qui souffrait d'infiltrations enfin identifiées. Une fuite sur une toiture voisine a été repérée et colmatée, les fissures de la façade ont été jointoyées et un traitement imperméabilisant appliqué. Une dernière découverte: l'absence de maçonnerie entre le regard du compteur d'eau et le bâtiment, formant un entonnoir pour l'eau de pluie s'accumulant justement à cet endroit, désormais comblé au mortier. Seul le temps nous dira si ces actions permettront enfin l'assèchement des murs.

01 septembre 2013

Mobilier de loisir

Les aires de loisir continuent à recevoir quelques équipements pour les compléter.

Le parc du château a ainsi vu arriver une table de ping-pong et deux tables de pique-nique en béton, en remplacement de matériels inadaptés, ou disparus.
Il s'agit de mobilier particulièrement lourd et résistant dont le scellement ne permet plus le déplacement, on évitera ainsi le vol. Ce mobilier est à usage exclusif du centre de loisirs.

Accessible à tous publics, une autre table de ping-pong a été installée derrière le city-stade. Elle a immédiatement été adoptée !

A proximité immédiate, une plateforme en bois a été construite par une entreprise spécialisée sur le bord de Marne. Nous avonc défriché la zone et installé des potelets en protection des véhicules. Cette plateforme a reçu un habillage métallique par le ferronnier d'art Stéfano Tulisso.

Les bancs, quant à eux, ont été réalisés par un artisan clandestin ;-) amateur du travail du bois, et accessoirement Maire de la commune: M. Laurent Simon, surpris en pleine fabrication.


20 juillet 2013

Rétrécissement allée Jean de la Fontaine

Un rétrécissement provisoire a été mis en place allée Jean de la Fontaine, devant la bibliothèque. Il protège un effondrement de la chaussée.

Pour une raison encore mal définie, il semblerait qu'une canalisation d'eaux pluviales posée récemment ait souffert lors d'un orage. Une fuite a emporté une quantité de matériau de remblai, laissant une cavité qui s'est propagée vers le haut, jusqu'à provoquer l'affaissement du revêtement en bitume.

Les photos prises à 3 jours d'intervalle laissent imaginer ce qui se passerait si un véhicule passait dessus...

Prudence, donc, ce rétrécissement est signalé dans les deux sens mais la circulation se fait déjà avec une visibilité réduite et le débouché de l'allée Saint Eloi peut compliquer certains croisements de véhicules.

Une première intervention a été réalisée dans l'urgence par Véolia, une inspection par caméra a été menée pour effectuer un dagnostic, mais le programme de réparation n'est pas encore connu.

Travaux divers

Voici quelques opérations ponctuelles menées entre chantiers et routines:

Débouchage des chéneaux de la verrière du château. Cette verrière est très belle mais sa construction et sa conception sont tellement mauvaises qu'il ne peut y avoir que des problèmes en l'état. Le résultat est malheureusement une dégradation sévère du bâtiment (revêtement extérieur, mosaïque sous la verrière, infiltrations).

Préparation de plots de scellement pour la pose de tables de ping-pong en béton. Une dans le parc du château pour le centre de loisirs, l'autre derrière le city-stade à disposition du public.

Remplacement des projecteurs d'éclairage des terrains de tennis, par des modèles de puissance équivalente, les anciens ayant vu leurs caractéristiques très fortement dégradées par le vieillissement.

Essai de stabilisation contre le ravinement, chemin de Meaux. A chaque forte pluie, la quantité d'eau qui se déverse sur ce chemin emporte par érosion les matériaux en bordure de chaussée. Nous avons réemployé ces matériaux, additionnés de ciment, pour remblayer et augmenter la résistance à l'érosion (et dans une moindre mesure au roulage des véhicules). Le temps nous dira ce que vaut cet essai...

Dépose du panneau d'affichage et de la poubelle allée Saint Jacques, suite à la vente des terrains de l'ancien tennis.

Moins visibles encore, des actions du genre pose et dépose de supports de communication pour des événements comme la brocante, le marathon et la fête de la Marne, l'organisation d'une navette de transport, la matérialisation d'une aire de stationnement temporaire près du plateau sportif et son gardiennage, la pose et dépose de barrières pour la protection de ces événements, la récupération de matériaux du chantier de voirie de l'allée Saint Eloi pour reboucher les trous des chemins de la Haillette et du Mur au Prieur.

05 juillet 2013

Le chalet des jardins partagés

Bénéficiant de l'expérience acquise avec le chalet du club de tennis, le montage de celui des jardins partagés s'est bien passé malgré des conditions climatiques démentes. Il trône désormais sur sa dalle en béton, dominant les parcelles aménagées par les jardiniers amateurs.

 L'équipe complète, 6 personnes, a été mise à contribution. Tout ce monde sur un sol détrempé a fini dans la boue...

Pour gagner du temps, nous avons pris le renfort de matériel pneumatique, et électro-portatif, donc compresseur et groupe électrogène, qu'il fallait abriter de la pluie.


Zoomez et observez attentivement: la pluie tombe. Quelques minutes plus tard, le déluge.

Là aussi, la couverture en bardeaux bitumineux a été collée/clouée/collée, afin de résister à l'arrachement en cas de vent fort, mais aussi pour éviter les remontées d'eau sur la partie la moins inclinée du toit.
Le traitement du bois a préalablement été appliqué intérieur/extérieur. Le revêtement extérieur reste à définir.

Une gouttière équipe ce chalet et alimente une cuve pour l'arrosage. Proche de la clôture, elle peut également être remplie à partir du camion.

23 juin 2013

Déchets verts: bilan 2012

Comme chaque année, le collecte des déchets verts à Chalifert a fait l'objet d'un suivi des quantités ramassées et recyclées.

Pour 2012, le total collecté atteint la valeur de 28 tonnes !
Pour rappel, ces déchets sont confiés à une filière de traitement qui en fait du compost, lequel est utilisé en amendement des sols pour l'agriculture ou les jardins potagers. Il est facile d'en déduire que pour avoir de bon produits à manger, il faut que ces amendements soient exempts de polluants.
Or, les Chaliférois sont assez indisciplinés à ce sujet et nous repérons beaucoup de déchets indésirables, que nous retirons immédiatement. Malheureusement, il doit nous en échapper encore pas mal.
Le constat est regrettable, le mélange d'ordures avec les déchets verts est une pratique courante et une visite de la plateforme de compostage suffit à comprendre rapidement l'ampleur de l'inconscience collective.

Nous sollicitons toute votre attention pour éviter de mélanger à vos déchets verts des déchets tels que plastiques, emballages divers, fils de fer, pots en céramique, plantes artificielles, etc. Dites-vous bien qu'une partie de votre santé en dépend...

Pour information:
A comparer avec les 10,25 tonnes de 2010 et 22,58 tonnes de 2011, ces 28 tonnes confirment l'utilité de la collecte. Cependant, on peut s'interroger sur la signification de ces chiffres: la forte augmentation entre 2010 et 2011 correspond à passage d'une collecte sur inscription à une collecte systématique. Il est plus difficile d'analyser l'augmentation de 2011 à 2012 car s'il y a quelques nouveaux utilisateurs du service, certains autres l'utilisent beaucoup moins, ayant opté pour un composteur individuel. Ne sont pas comptabilisés ici les déchets verts déposés en déchetterie, ceux déposés directement à la plateforme de compostage par les habitants, ni ceux issus de notre service suite à élagages et tailles, encore moins ceux en dépôt sauvage dans la nature ou dans les ordures ménagères...

07 juin 2013

...Et on change de personnel

Ainsi va la vie, les gens vont et viennent. Arrivée à la fin de son contrat, notre peintre Nathalie a quitté le service technique de Chalifert.
Nous lui souhaitons toute la réussite possible pour la suite, elle nous manque déjà...
Pour finir en beauté, autre chose que du RAL6005 !
Entre temps, deux personnes viennent renforcer notre équipe, Kévin, qui découvre notre village et notre métier, et Maxime, qui revient après une période de quelques mois.
Pas assez rapides les gars, vous êtes dans la boîte !
En nous accompagnant dans nos différentes activités, ils apprendront la polyvalence nécessaire au fonctionnement d'un service technique communal et pourront acquérir les compétences de base nécessaire. Des stages de formation sont également prévus en complément.
Un service technique communal peut donc avoir une utilité pour la formation et l'insertion professionnelle. Tout le monde ne peut passer par la "voie royale", heureusement qu'il existe des solutions de secours...

02 juin 2013

On change de camion

Notre camion benne Boxer arrivant en fin de période de location, se posait la question de le conserver ou de le remplacer. Diverses considérations ont conduit à son remplacement par un modèle plus petit.


Une nouvelle mission: le remplissage des réserves d'eau des jardins partagés.
Si ses dimensions réduites nous obligent à modifier nos habitudes d'utilisation, elles nous offrent un meilleur confort de circulation dans les rues bien étroites de Chalifert. L'ancien camion avait une largeur telle qu'il était difficile de croiser certains véhicules sans se toucher.
Plus petit, sa capacité en volume baisse et nous obligera à plus de tours pour les ramassages volumineux (déchets verts, encombrants), mais en contrepartie, la charge admissible est bien plus élevée et facile à gérer. Sa plus petite taille le rend également moins gênant lorsque nous travaillons dans les rues, ce qui est profitable à tous.

La configuration reste la même, un plateau benne nous permettant de répondre à la diversité de toutes les missions qui nous sont confiées.

29 mai 2013

Le chalet du tennis terminé

Après un long jeu de cache-cache avec la pluie, le chalet du club de tennis est enfin terminé.

Le bois a d'abord reçu une couche d'apprêt puis trois couches de peinture. Ces opérations ont été particulièrement longues en raison des nombreux recoins difficiles d'accès.


 Les fermetures ont reçu quelques accessoires pour sécuriser l'accès.

 Le chalet a été équipé d'une installation électrique pour éclairage et appareils divers. L'alimentation a été reprise sur celle de l'éclairage des terrains, elle-même modifiée à l'occasion. Cette modification, effectuée par une entreprise spécialisée, a été mise à profit pour installer des coffrets de distribution électrique et de gestion de l'éclairage du terrain.
Ces coffrets comportent à notre demande des prises électriques pouvant servir à l'occasion de manifestations (forum des associations, événements sportifs...) pour alimenter des animations, y-compris en triphasé !
La tranchée ouverte pour le passage du câble a été soigneusement rebouchée pour la rendre quasiment invisible quand la végétation aura repris sa place.

05 mai 2013

Pour les jardins partagés

Ce projet était dans les tuyaux depuis plusieurs mois et a finalement été lancé. Une partie d'un champ appartenant à la commune a été affectée à ces jardins communautaires et nous avons commencé à la préparer à recevoir ses futurs utilisateurs.

C'est d'abord une opération de mesure et d'implantation de repères qui a été menée, immédiatement suivie par la pose partielle d'une clôture grillagée. Pose partielle pour garder un accès direct au lieu d'implantation du futur chalet, et pour la confection de la dalle en béton pour l'accueillir.

La clôture:
Ce sont plus de 90 piquets en bois qu'il a fallu enfoncer à coups de masse, perché dans la benne du camion pour être à la bonne hauteur. Les piquets ont reçu des pitons vissés pour guider les câbles supports. C'est enfin des rouleaux de grillage, agrafés sur les câbles.
Un portail en bois est prévu pour l'accès au terrain. La grosse difficulté, outre le caractère très physique de la pose des piquets, a été de rencontrer une couche de roche à faible profondeur qui nous a obligé a utiliser une carotteuse électrique pour forer en plein champ, sous le regard amusé de nombreux automobilistes. Certains piquets sont donc scellés au mortier directement dans la roche !
Kévin au vissage des pitons
La dalle en béton:
Il a fallu confectionner un coffrage pour couler le béton. Malheureusement, le terrain à cet endroit est en pente, et compenser cette dernière a été difficile car ce n'est pas notre métier. Du remblai a été apporté pour limiter l'épaisseur du béton. Un film plastique a été posé pour isoler le béton du sol en terre/remblai, ainsi que des grilles métalliques pour armer le béton.
La coulée nous a réservé une désagréable surprise puisque le coffrage s'est déformé sous la pression du béton. On a évité de peu une rupture dramatique ! Les planches n'étaient maintenues que par des piquets plantés dans le sol (ce dernier durci par plusieurs jours de soleil) et manquaient de renforts faute de temps pour en fabriquer.

Le coffrage en cours de montage et de remplissage de remblai
 
La dalle coulée.
     
Le chalet:
La date de livraison n'est pas encore connue mais il sera identique à celui du club de tennis. Il sera par contre équipé d'une gouttière pour récupérer l'eau de pluie dans une cuve en vue d'irriguer les cultures. Deux autres cuves seront réparties sur le terrain et seront remplies par pompage dans le lavoir Canet et transfert avec notre camion.

Il reste donc encore beaucoup de travail avant que le chalet soit terminé, ce qui n'empêche heureusement pas les jardiniers de commencer à préparer leurs parcelles.

07 avril 2013

Un nouveau local pour le tennis

Suite à la construction des nouveaux courts de tennis, il fallait faire suivre le chalet abritant le club sportif. L'état du chalet laissant peu d'espoir de le voir survivre au transfert, c'est un nouveau chalet qui a été assemblé sur la plateforme en bois qui l'attendait depuis quelques temps.
La forme de ce chalet se veut originale et moderne, elle change par rapport aux modèles classiques
Le temps ne nous a laissé qu'un créneau très réduit pour procéder au montage, au point qu'il a fallu appliquer le traitement du bois après montage.
 Alors quand on n'a pas le temps, on remplace les pinceaux par du matériel plus large...
 La couverture n'a pu être terminée avant l'arrivée de nouvelles perturbations et le toit a dû être bâché, non pas pour un problème d'étanchéité, mais pour garder le bois sec.
 Contrairement à l'habitude, le revêtement en bardeaux bitumineux a été cloué ET collé pour résister aux coups de vent.