20 décembre 2014

Déchets verts: la collecte devient permanente

La collecte des déchets verts à Chalifert fonctionne plutôt bien. Quelques ajustements ont amélioré le service rendu mais il reste possible de faire encore mieux.
 
Un regard sur les dépôts qui continuent après la fin prévue des ramassages saisonniers, ainsi que sur les pratiques des communes voisines, a montré qu'il serait utile de prolonger la période de collecte. En effet, on peut constater que si l'entretien des jardins change de nature, il ne disparaît pas avec le froid et la taille des arbres est la suite logique de la chute des feuilles. Il est donc logique d'adapter le service au besoin.

Par conséquent, nous mettons en place, à titre d'expérience, le maintien de la collecte de déchets verts au rythme actuel, soit tous les lundis matin, dans les conditions habituelles (voir la page dédiée). Cette expérience est bien entendu conditionnée au temps et la collecte n'aura pas lieu en cas de neige ou de verglas car nous serons alors mobilisés pour assurer le dégagement des routes.

Parmi les avantages, on peut citer le fait de pouvoir travailler à son rythme et de ne plus être obligé d'avoir fini de tailler les haies avant la date du dernier passage (on voit nettement l'augmentation de volume en fin de saison). De même, cela évitera à ceux qui taillent leurs arbres d'avoir à faire des aller-retours à la déchetterie. Même chose pour ceux qui ne taillent pas et qui trouvent des branches cassées après un coup de vent...
Cela veut dire également que pour les utilisateurs, le début de saison ne sera plus marqué par l'attente de la reprise du service de collecte. En cas de climat favorable, les déchets pourront désormais être évacués dès que nécessaire.

Nous espérons que cette extension du service de ramassage vous sera utile, auquel cas elle sera reconduite.

 Un prochain article fera le bilan de la saison 2014, comme il est maintenant habituel sur ce blog

15 décembre 2014

Une haie pour le parking du stade

La terre du fossé qui sépare le parking du plateau sportif a formé un merlon qui a été végétalisé pour matérialiser la différence entre les deux zones.

Ce merlon a d'abord été recouvert d'une bâche de culture qui laisse passer l'air et l'eau mais empêche la prolifération des herbes et préserve l'humidité du sol. Il a fallu attendre quelques mois pour arriver à une saison propice aux plantations.
 En deux parties séparées par un passage piéton, le merlon fait 95 mètres de long pour 2 à 3 mètres de large.

Quand est venue la saison des plantations, les végétaux ont été choisis et leur disposition prévue reportée sur la bâche pour assurer un positionnement régulier.
 Les arbustes ont finalement été mis en place et agrémentent désormais l'endroit.

Les plants sont évidemment petits pour l'instant, ils devraient cependant s'étoffer rapidement quand les beaux jours reviendront. Ils seront alors surveillés pour que leurs dimensions restent dans des proportions gérables.


11 décembre 2014

Ces tags qu'on ne veut plus voir

Chalifert a comme toutes les communes avoisinantes été victime à plusieurs reprises de dégradations volontaires à la peinture, aussi bien sur le mobilier urbain que sur les propriétés privées.

Pendant longtemps, nous avons essayé autant que possible d'effacer les tags sur le mobilier urbain, quand cela était techniquement possible, avec un solvant spécial. Malheureusement, cette technique n'est pas applicable en toutes circonstances. Par ailleurs, il est délicat d'employer ce genre de produits sur des surfaces peintes qui risquent alors une dégradation plus terrible que le tag lui-même (étalement, coulures).

Nous avons récemment essayé un dispositif de sablage adapté au nettoyeur haute pression qui nous permet de retirer par abrasion la peinture qui résiste au solvant. Le résultat est un retrait quasi-total de la peinture mais le message insultant est retiré et le support peut éventuellement être repeint plus facilement sans apparition d'un spectre par transparence.


Les tags sur propriétés privées donnant sur la voie publique sont éventuellement traités au cas par cas. Notre rôle se bornant à effacer au mieux le tag, le propriétaire gardant la charge de refaire la peinture si besoin.

Cette technique n'est pas non plus utilisable en toutes circonstances et un essai préalable doit être effectué pour éviter de causer plus de dégâts que les tags.

Pour l'abribus devant le château, les dégâts étaient tels qu'il a fallu le décaper et refaire la lasure !

A savoir qu'il existe des traitements préventifs, malheureusement coûteux, sur lesquels les peintures, affiches et adhésifs ne tiennent pas et grâce auxquels un nettoyage simple suffit à retirer totalement les affronts graphiques sans dégradation. Nous n'en sommes pas à envisager cette voie mais certains propriétaires de cibles faciles pourraient gagner à la mettre en œuvre pour ne pas avoir à repeindre trop souvent par dessus...

09 décembre 2014

Des chalets pour le marché de Noël

Pour le premier marché de Noël sur la place du Colombier, il nous a été demandé de construire des décors pour les stands exposants. Ces décors prendront la forme de petits chalets démontables qui habilleront les tables mises à disposition des commerçants.

Ayant à peine terminé les chevalets de peinture, Alain a donc été missionné pour concevoir et réaliser ces décors. Au nombre de quinze, ils représentent une quantité impressionnante de panneaux qu'il a fallu débiter et équiper d'éléments spéciaux pour l'assemblage.

 La construction n'avait rien de spécialement compliqué mais elle a nécessité beaucoup de ponçage pour éliminer les échardes.
 Un montage "à blanc" a permis de vérifier le concept avant la production en série. Quelques erreurs corrigées plus tard et la production terminée, tous les chalets ont été montés un à un et les pièces numérotées. Des clips en plastique permettent un montage et démontage faciles et rapide, la manutention est cependant très lourde au bout de 15 ensembles !

Des attaches spéciales ont été confectionnées pour permettre l'accrochage de guirlandes lumineuses sur les façades. Un faisceau électrique spécial a été confectionné pour permettre l'éclairage des tables d'exposition.
Les panneaux sont bruts de bois, il n'est pas encore déterminé s'ils recevront un décor d'ici une prochaine édition du marché.

08 décembre 2014

Nouvelles illuminations

La place du Colombier, et en particulier sa halle, a reçu cette année de nouvelles illuminations de fin d'année.

Tout d'abord des guirlandes à LED blanches tout autour de la halle/préau de l'école, mais également des grosses boules en structure filaire, à LED blanches également, suspendues sous la halle, et qui ne sont visibles que sous certains angles. Ne vous contentez pas de regarder de loin, c'est vraiment plus sympa de près !

Ces décorations sont amovibles, bien sûr, mais alimentées par une installation électrique discrète qu'il n'y aura qu'à rebrancher chaque année pour la mise en service. L'allumage et l'extinction sont assurés automatiquement par un programmateur. Même avec des guirlandes basse consommation, un programmateur permet de limiter la consommation inutile...


01 décembre 2014

Réparation d'un vitrail de l'église

Un élément de vitrail de l'entrée latérale de l'église tombait en morceaux et menaçait de chuter. Pour éviter sa destruction, il a été déposé pour remise en état.

Pour la petite histoire, quelques constatations préalables:
 Le panneau en question fait partie d'une baie un peu particulière puisque son décor est constitué d'éléments de récupération. En regardant attentivement, on voit que certains motifs ne correspondent pas, que des morceaux sont posés à l'envers; dans le sens intérieur/extérieur, visible de loin par une forte différence de brillance et de près par une inversion des faces émail/grisaille.
La baie adjacente est murée et comporte encore les restes d'un vitrail "de réparation" typique des travaux d'après guerre (motifs en losanges). On peut supposer que le vitrail restant au dessus de la porte a souffert également et a été reconstitué à partir des reste des deux baies.
Le panneau supérieur en clé de voûte avait ici le désavantage d'être d'une constitution fragile (disposition verre/armature en plomb défavorable au maintien) et d'être mal posé (absence de mastic périphérique). Le résultat a été un bâillement vers l'intérieur de l'édifice, qui avec le temps s'est transformé en repli vers le bas. Quelques bouts de verre ont cassé au passage, certains n'ont même pas été retrouvés. La partie supérieure pendait lamentablement, retenue uniquement par quelques rails de plomb qui ne l'auraient pas retenue encore longtemps.

La dépose a été l'opération la plus délicate car le panneau menaçait de se démantibuler et il a fallu y apposer du ruban adhésif pour ne rien perdre en route. Une planche découpée sur mesure a obturé l'orifice en remplacement du panneau déposé.

La réparation n'a pas eu lieu tout de suite. Le vitrail a tout d'abord été placé sur une planche le temps pour lui de reprendre lentement une forme plane sans forcer sur le verre ni démonter les plombs encore intacts. Cette "remise à plat naturelle" a duré près d'un an et a permis de préserver un maximum de l'assemblage d'origine.
Est venue ensuite une phase de diagnostic pour déterminer les réparations à faire, les éléments à remplacer et la séquence de réalisation.
Un cadre adapté à la forme d'origine a été confectionné pour s'assurer de pouvoir retrouver le bon alignement lors du remontage et les éléments dessertis ont été démontés, nettoyés et remis en place individuellement.

Quelques morceaux manquants, après recherche infructueuse d'un verre de même teinte, ont finalement été remplacés par du verre clair (incolore). Tous les verres d'origine ont été conservés, avec ajout de plomb de casse ou collage au mastic (opérations réversibles).

Le remontage a nécessité le remplacement de quelques bouts de plomb trop usés pour être conservés. Ils se terniront assez vite, mais pas les soudures dont l'alliage reste brillant bien plus longtemps et trahit la réparation. Pas question d'utiliser une patine artificielle car le produit à utiliser est trop corrosif pour le plomb et le verre. Un mastic liquide et teinté dans la masse a été appliqué entre les plombs et verres pour rendre le panneau étanche et le rigidifier après séchage.

La pose a été faite grâce à un support d'échelle confectionné pour s'adapter à la baie (et conservé en cas de besoin). Le vitrail a retrouvé sa place et celui que ne sait pas que le panneau a été réparé a peu de chances de s'en apercevoir sans une observation attentive. L'étanchéité a été refaite avec un mastic vitrier tout autour du panneau ainsi que le blocage d'un élément de renfort qui ne tenait plus dans la maçonnerie.
 
Une dernière opération a consisté à faire tomber par précaution l'enduit de façade qui s'est décollé sous l'effet d'infiltrations d'eau de pluie. Un défaut de charpente et couverture au-delà de nos capacités d'intervention dégrade le bâtiment...
 Le vitrail devrait quant à lui pouvoir tenir de nombreuses années tandis que les autres panneaux sont en assez bon état pour des années également.

20 novembre 2014

Un grand chevalet pour petits peintres

Parmi les activités extra-scolaires mises en place cette année, les arts plastiques et en particulier dessin et peinture. Pour cela, il nous a été demandé de construire un chevalet collectif pour que les artistes en devenir travaillent dans de bonnes conditions.

C'est bien sûr notre menuisier Alain qui a conçu, réalisé et installé ce meuble dans un coin du centre de loisirs. Le concept de base est un plan incliné similaire aux chevalets de peintres mais posté à demeure et très large pour y travailler à plusieurs. La photo ci-dessous ne montre que la moitié de la longueur.
Structure porteuse du plan de travail
 La zone de travail, pour être à la hauteur des jeunes artistes, est posée sur un caisson qui fait office de rangement des fournitures et de support pour les gobelets de couleurs.
Préparation du caisson-support
 Le plan de travail proprement dit a été taillé dans des anciens tableaux d'école. Comportant une feuille métallique, ils permettent de fixer rapidement le papier à dessin avec des aimants et il reste possible de travailler à la craie.
Mise en place et réglage
Voilà donc de quoi permettre aux enfants de développer leurs talents graphiques, le format du papier n'étant pas limité par celui des tables d'école.


05 novembre 2014

Travaux divers

Notre travail est ponctué d'interruption des opérations courantes ou de chantiers plus importants pour remédier rapidement à des problèmes en tous genres. En voici quelques exemples.

Trop fréquemment, nous sommes amenés à réparer des dégradations, ici un tirant de charpente arraché sous le préau de la place du Colombier. Si vous pensiez que le vandalisme s'arrêtait aux tags sur les murs, sachez qu'il en a bien d'autres manifestations que nous faisons disparaître dès que possible par mesure de sécurité. Les graffiti ne seront jamais présentés sur ce blog pour ne pas en faire une vitrine ni déclencher de surenchère.

Allée Jean de la Fontaine, un artisan a mal chargé son camion et a perdu un gros seau de colle à moquette, qui a bien sûr éclaté. Et comme de bien entendu, un conducteur de poids-lourd n'a pas trouvé moyen d'éviter de rouler dessus et d'étaler le contenu dans la descente...
Heureusement, cette colle est soluble dans l'eau tant qu'elle est fraîche et après ramassage de ce qui pouvait  l'être, nous avons procédé à un rinçage et à un brossage. Il subsiste des traces incrustées mais bien plus discrètes que sur la photo et qui devraient s'estomper en quelques mois.

Ici, ce sont les restes d'un déménagement déposés en vrac sur le trottoir et qui s'envolaient sur le route. Notre camion en a été entièrement rempli, il y a eu deux tours comme ça.
Franchement, un déménagement ça se prépare, et si on doit abandonner des choses, le minimum est de les emballer et de ne les sortir que les jours de ramassage des ordures ménagères pour éviter ce triste spectacle (l'apport en déchetterie serait quand même mieux).

La clôture qui entoure le rucher a été parée sur les côtés les plus exposés au vent de panneaux en bois visant à aider les abeilles à mieux passer l'hiver. Rien de bien compliqué mais une certaine prudence imposée par la nature des résidentes...

Dans un tout autre registre, la pose de renforts sur les poteaux du portail des jardins partagés. A cet endroit, le socle rocheux, très peu profond, ne laisse pas assez de terre pour que les piquets tiennent une charge en porte à faux et le poids du portail les faisait pencher. Le scellement de renforts devrait avoir réglé ce problème.

Rue Charles Vaillant, Un rétrécissement temporaire a été mis en place en protection d'une plaque d'égout cassée. Son observation montre qu'elle était fendue depuis longtemps  et ne tenait plus que par une faible section. La plaque a été manœuvrée pour une campagne de mesure par des géomètres et n'a pas supporté la fermeture.
A notre demande expresse, la société des eaux et de l'assainissement a fait remplacer la plaque et son cadre, le rétrécissement a pu être levé dès le lendemain. 

Toujours conséquence des travaux de renouvellement de la voirie allée Saint Éloi, nous avons dû préparer l'intervention de la société des eaux en découpant une dalle de béton en prévision de la rehausse d'un accès riverain. Notre intervention n'était pas prévue ici mais a été rendue nécessaire pour débloquer la situation du riverain face aux prestataires prévus.

A noter que vous pouvez trouver dans les archives de ce blog d'autres messages sous le titre de "travaux divers", ils décrivent tous des interventions ponctuelles qui ne justifient pas un article séparé. Vous remarquerez qu'il s'agit toujours d'opérations différentes, certaines sont simples d'autres des casse-têtes en préparation et logistique, et les imprévus ne manquent pas d'animer notre travail...

17 octobre 2014

L'objet du délit

On a souvent à se plaindre de dépôts sauvages de déchets divers un peu partout à Chalifert, ce qu'on trouve sort parfois de l'ordinaire.

Nous avons récemment découvert un coffre fort abandonné dans la nature, son état ne laissant aucun doute sur sa provenance frauduleuse. L'objet étant parfaitement identifiable, il a été signalé à la police qui a fait les constatations d'usage et a pu lier ce coffre à un cambriolage ayant eu lieu deux jours plus tôt.
Vue la violence de l'arrachage de la porte de ce coffre (et le poids), on peut déduire que les cambrioleurs sont particulièrement bien équipés et déterminés. Autant dire que ce genre d'individus est à éviter. Si lors d'une promenade vous rencontrez quelqu'un qui dépose des objets suspects dans la nature, soyez extrêmement prudents et ne vous manifestez pas. Tout au plus notez le signalement des personnes et leur véhicule mais ne prenez pas le risque de vous en approcher: elles peuvent devenir dangereuses car parfaitement conscientes des risques encourus !


Nous avons "hébergé" le coffre pendant l'enquête, puis une autorisation administrative de destruction nous a été remise afin de ferrailler légalement cet objet volé (levée des notions de recel et de dissimulation de preuve).

Ce n'est pas la première fois que nous avons affaire à des objets volés, nous procédons çà la restitution directe lorsque le propriétaire est identifiable, par le biais de la police dans les autres cas.
Dommage que la tranquillité de Chalifert serve de couverture pour les malfrats qui viennent s'y débarrasser des restes de leurs rapines.


18 septembre 2014

Danger dans les poubelles

Le Sietrem, organisme qui gère le traitement des déchets pour Chalifert et de nombreuses autres communes, signale un accident de collecte d'ordures ménagères qui n'aurait jamais dû arriver.

Le 5 septembre 2014, lors d'une tournée dont la localisation n'a pas été précisée, deux "rippeurs" de la société Derichebourg ont reçu au visage des projections d'un produit dangereux lorsque une bouteille de déboucheur de canalisations a été écrasée par le compacteur de la benne. Gravement brûlés, ils ont évidemment été hospitalisés et ils risquent des séquelles permanentes aux yeux.

Une enquête de police a été lancée pour déterminer les responsabilités dans cette affaire et celui ou celle qui a jeté cette bouteille de produit dangereux va avoir de sérieux ennuis...
Les projection de produit n'ont ici touché que les agents de collecte mais ils auraient aussi pu atteindre des passants, vous, vos enfants.

Le Sietrem précise que ce genre d'accident n'est malheureusement pas rare et rappelle régulièrement les consignes de tri des déchets. Il existe une filière pour chaque type de déchets, toutes financées par la fiscalité donc avantageuses pour chacun, et rien ne peut justifier les mélanges.
Les mélanges, justement, ça peut aussi être différents produits chimiques qui se combinent une fois libérés dans un conteneur et génèrent un produit extrêmement dangereux dont les émanations ne laissent aucune chance à celui qui les respire. Certains gaz ainsi libérés étaient utilisés pendant la première guerre mondiale comme gaz de combat envoyés sur les tranchées adverses !

Pensez donc aux hommes qui débarrassent vos déchets pour gagner leur vie et ne rajoutez pas le danger à la pénibilité de leur travail. Merci pour eux.

Ci-dessous des exemples de produits qui ne doivent jamais être mis à la poubelle mais plutôt déposés en déchetterie. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Vous pouvez trouver en mairie, sur la table basse à l'accueil, des documentations utiles sur l'élimination des déchets par le Sietrem (les déchets acceptés/refusés), les déchetteries et leurs horaires d'ouverture, etc.

A noter qu'il y a tout de même une anomalie dans le fait d'acheter des produits pour en jeter la majeure partie ensuite. Il y aurait des pratiques alternatives qui consisteraient d'abord à acheter des quantités moindres, à choisir des produits moins nocifs ou des méthodes permettant de s'en passer. Ensuite, lorsqu'il y a des restes, pourquoi ne pas proposer des échanges avec ses voisins ? Le marché du bricolage est tel qu'il y a forcément près de vous quelqu'un qui pourrait faire usage d'un reste de peinture, de décapant, de plâtre...

17 septembre 2014

On pousse les murs !

Avec la nouvelle configuration du groupe scolaire, il y avait deux dortoirs au même niveau, celui du château a donc été supprimé et le centre de loisirs s'est donc agrandi.

Quand la maternelle était dans le bâtiment de l'actuelle bibliothèque, il fallait un dortoir pour la maternelle et un autre pour le centre de loisirs pour ne pas avoir à "convoyer" les enfants par l'extérieur. A cet effet, la grande salle du rez-de-chaussée du château avait été divisée par une cloison pour créer un dortoir pour le centre de loisirs.
Avec l'arrivée de la maternelle dans ses locaux actuels au même niveau, il y avait double emploi.Le dortoir de la maternelle étant mieux conçu, celui du centre de loisirs a pu être supprimé au profit d'un gain de place conséquent.

Début du démontage de la cloison
 La cloison ayant été ajoutée après la rénovation initiale, il a été assez facile de reconstituer le faux plafond. Un peu de boiserie pour cacher le raccord, une retouche de peinture et c'est comme si la cloison n'avait jamais existé.
La salle est désormais beaucoup plus grande et lumineuse. Les dispositifs de réduction du bruit ont été redisposés pour maintenir leur action. Depuis cette photo, le sol a été recouvert d'un revêtement plastifié par une entreprise spécialisée.


14 septembre 2014

Un tracteur plus gros

Vous avez peut-être remarqué que nous avions depuis quelques mois un nouveau tracteur, plus gros que les deux autres. Les troubles climatiques ont fait que nous avons peu eu l'occasion de nous en servir et de vous le présenter.

Il a en effet été acheté pour l'hiver 2013/2014, avec une lame à neige pour dégager les routes. Mais il n'a pas neigé cet hiver et l'équipement n'a pas servi. Étonnante coïncidence, le même phénomène s'était produit avec notre première lame de déneigement...
Pour cet été, une tonne à eau a été achetée pour remplacer notre système d'arrosage à base de cuve dans le camion. Cela nous obligeait à énormément de manutention et la configuration actuelle, même avec les problèmes techniques qu'elle présente, est nettement meilleure. Encore une fois, le climat nous a joué des tours et la pluie fréquente a fortement diminué le besoin en arrosage.

Le tracteur en lui-même:
D'un gabarit supérieur aux deux autres, il permet des opération nécessitant plus de puissance. La tonne à eau est par exemple d'une capacité de 1200 litres, soit 1,4 tonnes à remonter dans les côtes !
Très heureux progrès, il est équipé d'une cabine climatisée. La conduite des petits tracteurs sous la pluie est très désagréable, elle devient extrêmement pénible en période hivernale. Avec cet engin, les opérations de déneigement devraient être bien plus faciles grâce à la protection qu'offre cette cabine.
La conduite n'est est pourtant pas spécialement plus facile et le gabarit et la puissance imposent d'être titulaire du permis de conduire. S'il manœuvre très bien, il est aussi très sensible aux défauts de la route et il faut vraiment bien le tenir, d'autant plus qu'on est très secoué dedans car il n'y a pas de suspensions !

Autre événement ayant influé sur l'utilisation, le tarissement de la source alimentant le lavoir de la ruelle Canet. Ce lavoir ne se remplit plus que par les précipitations qui s'écoulent par les toitures, ce qui ne suffit plus pour assurer notre consommation. Nous sommes obligés d'aller pomper dans le canal de Chalifert, à la sortie du tunnel entre les deux écluses, côté Ermitage. Espérons que la source retrouvera son cours: l'arrosage, ce n'est pas seulement irriguer les plantations des jardinières et suspensions, c'est aussi remplir les cuves des jardins partagés, soit plusieurs mètres cubes les jours les plus chauds. Aller chercher l'eau au canal plutôt qu'au lavoir prend beaucoup plus de temps.
Pour beaucoup, les conséquences du réchauffement climatique sont floues et lointaines, les signes concrets sont pourtant bien là...


12 septembre 2014

Attention aux potelets

Plusieurs potelets ont été remplacés rue Pasteur. Absents depuis longtemps, il sont sans doute oubliés des automobilistes qui pourraient être surpris s'ils venaient à monter sur le trottoir.
 En effet, nous utilisons désormais des potelets pleins pour augmenter leur résistance aux véhicules des conducteurs indélicats ou distraits. Soyez donc prudents, ces potelets peuvent faire beaucoup plus de dégâts que les anciens qui pliaient et la tentation de rouler dessus pour s'en débarrasser n'est vraiment pas une bonne idée.

 Il nous arrive plusieurs fois par an de voir des véhicules heurter les bornes en béton le long de l'église ou la bordure de la terrasse du café nature, généralement avec une destruction de roue(s) à la clé. Tous ces dispositifs ont pour but de participer à la limitation de la vitesse des véhicules. Malgré cela, il y a toujours des conducteurs pour chercher à passer les obstacles en force et qui évaluent mal la situation. Tant qu'ils ne heurtent que des bornes ou potelets, ils s'en sortent à bon compte. Mais le jour où un piéton sera touché...

La circulation à Chalifert est parsemée de chicanes qui, outre la réduction de vitesse, permettent de disposer de quelques places de stationnement. Le franchissement de ces chicanes dans de bonnes conditions suppose une bonne entente entre automobilistes. Si chacun anticipe suffisamment, s'arrête pour laisser passer les véhicules déjà engagés et leur laisse assez de place, tout devrait bien se passer. Ça se complique dès qu'un bus ou un camion est impliqué, mais quand les règles simples sont appliquées, ça passe.
S'arrêter, laisser passer fait perdre moins de temps que forcer le passage et se retrouver bloqué... à méditer.

07 septembre 2014

On joue les maçons

On nous confie parfois des missions quelque peu en dehors de nos attributions habituelles, telles la pose de fourreaux et chambres de tirage pour lignes téléphoniques, décrite dans un message précédent. Cette fois, c'est le montage de piliers de portail, là aussi sur une propriété privée.

L'origine de cette intervention est un accord gagnant-gagnant entre le propriétaire et la Mairie, pour faciliter le passage du camion de collecte des ordures ménagères qui heurtait soit le pilier existant, soit la borne incendie en face. L'accord consistait donc à "mordre" sur le terrain privé moyennant la reconstruction de piliers en remplacement de ceux rendus inutilisables par le déplacement de l'accès à la propriété.

La modification de la voirie a été opérée lors de la réfection de l'allée St Éloi et cette phase terminée, la Mairie devait honorer sa part de l'accord. Ce fut chose faite avec la construction de deux piliers en béton armé coulés dans des boisseaux décoratifs et sur massifs coulés également.
Après avoir franchi l'obstacle du bord des fondations des anciens piliers, les trous ont pu être avancés grâce à la tarière hydraulique de notre Bobcat. Deux blocs de 60 cm de côté pour 80 cm de profondeur assurent l'assise des piliers.
Dès le début, mauvaise surprise: de la grosse ferraille et du béton juste là où on veut creuser !

 
 Les grandes lignes du chantier avaient été préparées à l'avance, mais la partie réalisation était une première pour nous qui ne sommes pas maçons. Réglage du niveau, de l'aplomb, compensation de la pente du terrain, alignement, etc, autant de paramètres que nous ne sommes pas habitués à gérer et qu'il a fallu surveiller de très près.
 Les boisseaux sont montés au mastic-colle polyuréthane et sont ensuite remplis de béton.
 Le chantier s'est terminé au bout de quelques jours, entrecoupés d'autres activités, et les piliers sont désormais prêts à recevoir un portail. Les deux parties prenantes de l'accord ont tenu leurs engagements.
A cet endroit, la voirie est refaite et le passage y est plus facile, la borne incendie a beaucoup moins de risque d'être arrachée par un camion et le riverain a de nouveau des piliers pour son portail. Pour reprendre une célèbre expression de Jacques Martin: "tout le monde a gagné" !

De notre côté, il est à noter une anecdote dont on rigole malgré le fond détestable: nous voyant travailler depuis plusieurs jours, en tenue de travail, avec le matériel de la mairie, pendant les heures de service, une personne a téléphoné en mairie pour demander "s'il était normal que les employés municipaux travaillent au noir chez un particulier ?" !!!
C'est malheureusement un exemple affligeant de ce que certaines personnes pensent de nous. Sommes-nous vraiment stupides au point de prendre un risque pareil d'après vous ?
Au lieu de nous prêter des intention malhonnêtes sans savoir, nous adresser la parole est une manière très simple d'éviter tout malentendu.
Ce blog essaye de vous informer sur ce qu'est notre travail. Certes, ce n'est pas en temps réel et il peut se passer un certain temps entre l'action et le récit, mais c'est tout de même une preuve que l'on n'a rien à cacher, au contraire, on vous montre ce que vous n'auriez probablement jamais su autrement...




22 août 2014

Accès au Tennis suite

L'usage du plateau sportif ayant pris son rythme de croisière, il a été possible d'observer le comportement et les besoins des utilisateurs. Des aménagements complémentaires ont donc été entrepris pour améliorer le site.

Une partie du terrain, longeant le chemin de Meaux, a été dédiée au stationnement. L'entrée de ce parking a été équipée d'un portique de limitation de gabarit afin d'empêcher l'entrée de véhicules indésirables.


La hauteur est limitée à 1m90, le portique est solide et son scellement tout autant donc, si vous prévoyez d'y entrer, assurez-vous que votre véhicule est moins haut.

Le long du chemin de halage, un passage a été aménagé sur le fossé par la mise en place de buses en béton, restants du chantier de voirie/assainissement de l'allée St Eloi.
 

 La terre du fossé de délimitation du parking a quant à elle été recouverte d'une bâche perméable en prévision de la plantation d'une haie d'arbustes.

Une petite passerelle a été construite pour assurer le passage au-dessus du fossé entre parking et plateau sportif.

Ces travaux augmentent donc la capacité d'accueil pour la fréquentation du site par des utilisateurs motorisés, sans surcharger le chemin de halage où les manœuvres sont plus difficiles et qui doit rester libre pour le passage des riverains.

30 juin 2014

Accès au tennis

Un nouveau chalet a été construit à la place du premier, détruit par un incendie criminel. La plateforme en bois a été remplacée par un merlon en terre surmontée d'une dalle en béton. L'ensemble est ceinturé d'une clôture. Si tous ces travaux ont été effectués par des entreprises, il nous revient de procéder aux ajustement pour rendre l'endroit plus pratique.

La plateforme en bois d'origine, plus basse que le merlon actuel, avait un escalier intégré. La hauteur est maintenant le double ou le triple et la pente bien raide sans marches et il nous a été demandé d'étudier la réalisation d'un escalier. Le chiffrage d'une construction traditionnelle ayant abouti à une somme trop élevée, c'est une version plus simple qui a été retenue: des marches taillées dans la terre, retenue par des piquets en bois, un système fréquemment présenté dans les magazines de décoration et jardin.
Préparation des piquets
Nous avons retaillé des piquets standard de clôture aux dimensions voulues et les avons plantés dans le talus. Si vous envisagez de faire quelque chose de similaire chez vous, attention: cette étape est plutôt physique ! Et on a eu la chance qu'il n'y avait pas de pierres en dessous...
Implantation avant réglage
L'enfoncement des piquets a été réglé de sorte à obtenir une hauteur de marche régulière et confortable. La terre a été remplacée sur le dessus des marches par une grave de béton concassée qui doit se compacter naturellement et éviter la formation de boue par temps de pluie.
 Manquant totalement d'expérience dans ce domaine, nous n'avons pas obtenu un aspect aussi convaincant que dans les morceaux choisis des magazines mais l'objectif fonctionnel d'accessibilité est atteint.



28 mai 2014

Nouvelle place du Colombier

Pour accompagner son inauguration, voici quelques infos sur notre part de travail dans la nouvelle configuration de la place du centre village.

Le plus gros du travail de transformation a été réalisé par des entreprises dans le cadre d'un marché public, notre rôle a d'abord été de dégager l'endroit de ses aménagements amovibles destinés à être réutilisés ensuite (mobilier urbain).
Après cette phase de gros travaux, est venue une phase de finition comprenant des aménagements complémentaires.


Cette photo est unique: c'est le début de la pose des barrières initialement prévues. Malheureusement, elles n'offraient pas pas les garanties de sécurité suffisantes contre les chutes (décor trop ajouré). Il a donc fallu les remplacer immédiatement par une version bien plus quelconque mais au niveau de sécurité conforme à la règlementation. La barrière décorative ne sera restée en place qu'une seule journée, cela peut expliquer l'impression de certains d'avoir vu autre chose que ce qu'il y a maintenant !

 La pose des barrières définitives a nécessité le carottage des pavés de la place, un matériau bien plus dur que les trottoirs que nous perçons de temps en temps.

 Un banc en bois a été construit sous l'auvent sur le modèle de ceux du ponton sur la Marne (chemin de halage).


 D'un autre côté, il a fallu déplacer l'interphone de l'école qui s'était retrouvé 1m50 derrière la nouvelle clôture, il fallait avoir le bras long pour l'utiliser ! Il se trouve maintenant sur le pilier d'auvent à proximité de la porte d'entrée.

Le mobilier urbain a ensuite été remis en place, poubelles, bancs, jardinières panneaux d'affichage et boîtes aux lettres. Ces dernières ont trouvé place au bout du mur de la "dépose-minute"

Pour finir, nous avons posé l'enseigne de l'école sur les piliers du grand portail en fer forgé, nettoyé le mur en béton côté bibliothèque, semé une jachère fleurie le long de la clôture de l'école et déplacé un luminaire pour éclairer l'escalier.