20 décembre 2014

Déchets verts: la collecte devient permanente

La collecte des déchets verts à Chalifert fonctionne plutôt bien. Quelques ajustements ont amélioré le service rendu mais il reste possible de faire encore mieux.
 
Un regard sur les dépôts qui continuent après la fin prévue des ramassages saisonniers, ainsi que sur les pratiques des communes voisines, a montré qu'il serait utile de prolonger la période de collecte. En effet, on peut constater que si l'entretien des jardins change de nature, il ne disparaît pas avec le froid et la taille des arbres est la suite logique de la chute des feuilles. Il est donc logique d'adapter le service au besoin.

Par conséquent, nous mettons en place, à titre d'expérience, le maintien de la collecte de déchets verts au rythme actuel, soit tous les lundis matin, dans les conditions habituelles (voir la page dédiée). Cette expérience est bien entendu conditionnée au temps et la collecte n'aura pas lieu en cas de neige ou de verglas car nous serons alors mobilisés pour assurer le dégagement des routes.

Parmi les avantages, on peut citer le fait de pouvoir travailler à son rythme et de ne plus être obligé d'avoir fini de tailler les haies avant la date du dernier passage (on voit nettement l'augmentation de volume en fin de saison). De même, cela évitera à ceux qui taillent leurs arbres d'avoir à faire des aller-retours à la déchetterie. Même chose pour ceux qui ne taillent pas et qui trouvent des branches cassées après un coup de vent...
Cela veut dire également que pour les utilisateurs, le début de saison ne sera plus marqué par l'attente de la reprise du service de collecte. En cas de climat favorable, les déchets pourront désormais être évacués dès que nécessaire.

Nous espérons que cette extension du service de ramassage vous sera utile, auquel cas elle sera reconduite.

 Un prochain article fera le bilan de la saison 2014, comme il est maintenant habituel sur ce blog

15 décembre 2014

Une haie pour le parking du stade

La terre du fossé qui sépare le parking du plateau sportif a formé un merlon qui a été végétalisé pour matérialiser la différence entre les deux zones.

Ce merlon a d'abord été recouvert d'une bâche de culture qui laisse passer l'air et l'eau mais empêche la prolifération des herbes et préserve l'humidité du sol. Il a fallu attendre quelques mois pour arriver à une saison propice aux plantations.
 En deux parties séparées par un passage piéton, le merlon fait 95 mètres de long pour 2 à 3 mètres de large.

Quand est venue la saison des plantations, les végétaux ont été choisis et leur disposition prévue reportée sur la bâche pour assurer un positionnement régulier.
 Les arbustes ont finalement été mis en place et agrémentent désormais l'endroit.

Les plants sont évidemment petits pour l'instant, ils devraient cependant s'étoffer rapidement quand les beaux jours reviendront. Ils seront alors surveillés pour que leurs dimensions restent dans des proportions gérables.


11 décembre 2014

Ces tags qu'on ne veut plus voir

Chalifert a comme toutes les communes avoisinantes été victime à plusieurs reprises de dégradations volontaires à la peinture, aussi bien sur le mobilier urbain que sur les propriétés privées.

Pendant longtemps, nous avons essayé autant que possible d'effacer les tags sur le mobilier urbain, quand cela était techniquement possible, avec un solvant spécial. Malheureusement, cette technique n'est pas applicable en toutes circonstances. Par ailleurs, il est délicat d'employer ce genre de produits sur des surfaces peintes qui risquent alors une dégradation plus terrible que le tag lui-même (étalement, coulures).

Nous avons récemment essayé un dispositif de sablage adapté au nettoyeur haute pression qui nous permet de retirer par abrasion la peinture qui résiste au solvant. Le résultat est un retrait quasi-total de la peinture mais le message insultant est retiré et le support peut éventuellement être repeint plus facilement sans apparition d'un spectre par transparence.


Les tags sur propriétés privées donnant sur la voie publique sont éventuellement traités au cas par cas. Notre rôle se bornant à effacer au mieux le tag, le propriétaire gardant la charge de refaire la peinture si besoin.

Cette technique n'est pas non plus utilisable en toutes circonstances et un essai préalable doit être effectué pour éviter de causer plus de dégâts que les tags.

Pour l'abribus devant le château, les dégâts étaient tels qu'il a fallu le décaper et refaire la lasure !

A savoir qu'il existe des traitements préventifs, malheureusement coûteux, sur lesquels les peintures, affiches et adhésifs ne tiennent pas et grâce auxquels un nettoyage simple suffit à retirer totalement les affronts graphiques sans dégradation. Nous n'en sommes pas à envisager cette voie mais certains propriétaires de cibles faciles pourraient gagner à la mettre en œuvre pour ne pas avoir à repeindre trop souvent par dessus...

09 décembre 2014

Des chalets pour le marché de Noël

Pour le premier marché de Noël sur la place du Colombier, il nous a été demandé de construire des décors pour les stands exposants. Ces décors prendront la forme de petits chalets démontables qui habilleront les tables mises à disposition des commerçants.

Ayant à peine terminé les chevalets de peinture, Alain a donc été missionné pour concevoir et réaliser ces décors. Au nombre de quinze, ils représentent une quantité impressionnante de panneaux qu'il a fallu débiter et équiper d'éléments spéciaux pour l'assemblage.

 La construction n'avait rien de spécialement compliqué mais elle a nécessité beaucoup de ponçage pour éliminer les échardes.
 Un montage "à blanc" a permis de vérifier le concept avant la production en série. Quelques erreurs corrigées plus tard et la production terminée, tous les chalets ont été montés un à un et les pièces numérotées. Des clips en plastique permettent un montage et démontage faciles et rapide, la manutention est cependant très lourde au bout de 15 ensembles !

Des attaches spéciales ont été confectionnées pour permettre l'accrochage de guirlandes lumineuses sur les façades. Un faisceau électrique spécial a été confectionné pour permettre l'éclairage des tables d'exposition.
Les panneaux sont bruts de bois, il n'est pas encore déterminé s'ils recevront un décor d'ici une prochaine édition du marché.

08 décembre 2014

Nouvelles illuminations

La place du Colombier, et en particulier sa halle, a reçu cette année de nouvelles illuminations de fin d'année.

Tout d'abord des guirlandes à LED blanches tout autour de la halle/préau de l'école, mais également des grosses boules en structure filaire, à LED blanches également, suspendues sous la halle, et qui ne sont visibles que sous certains angles. Ne vous contentez pas de regarder de loin, c'est vraiment plus sympa de près !

Ces décorations sont amovibles, bien sûr, mais alimentées par une installation électrique discrète qu'il n'y aura qu'à rebrancher chaque année pour la mise en service. L'allumage et l'extinction sont assurés automatiquement par un programmateur. Même avec des guirlandes basse consommation, un programmateur permet de limiter la consommation inutile...


01 décembre 2014

Réparation d'un vitrail de l'église

Un élément de vitrail de l'entrée latérale de l'église tombait en morceaux et menaçait de chuter. Pour éviter sa destruction, il a été déposé pour remise en état.

Pour la petite histoire, quelques constatations préalables:
 Le panneau en question fait partie d'une baie un peu particulière puisque son décor est constitué d'éléments de récupération. En regardant attentivement, on voit que certains motifs ne correspondent pas, que des morceaux sont posés à l'envers; dans le sens intérieur/extérieur, visible de loin par une forte différence de brillance et de près par une inversion des faces émail/grisaille.
La baie adjacente est murée et comporte encore les restes d'un vitrail "de réparation" typique des travaux d'après guerre (motifs en losanges). On peut supposer que le vitrail restant au dessus de la porte a souffert également et a été reconstitué à partir des reste des deux baies.
Le panneau supérieur en clé de voûte avait ici le désavantage d'être d'une constitution fragile (disposition verre/armature en plomb défavorable au maintien) et d'être mal posé (absence de mastic périphérique). Le résultat a été un bâillement vers l'intérieur de l'édifice, qui avec le temps s'est transformé en repli vers le bas. Quelques bouts de verre ont cassé au passage, certains n'ont même pas été retrouvés. La partie supérieure pendait lamentablement, retenue uniquement par quelques rails de plomb qui ne l'auraient pas retenue encore longtemps.

La dépose a été l'opération la plus délicate car le panneau menaçait de se démantibuler et il a fallu y apposer du ruban adhésif pour ne rien perdre en route. Une planche découpée sur mesure a obturé l'orifice en remplacement du panneau déposé.

La réparation n'a pas eu lieu tout de suite. Le vitrail a tout d'abord été placé sur une planche le temps pour lui de reprendre lentement une forme plane sans forcer sur le verre ni démonter les plombs encore intacts. Cette "remise à plat naturelle" a duré près d'un an et a permis de préserver un maximum de l'assemblage d'origine.
Est venue ensuite une phase de diagnostic pour déterminer les réparations à faire, les éléments à remplacer et la séquence de réalisation.
Un cadre adapté à la forme d'origine a été confectionné pour s'assurer de pouvoir retrouver le bon alignement lors du remontage et les éléments dessertis ont été démontés, nettoyés et remis en place individuellement.

Quelques morceaux manquants, après recherche infructueuse d'un verre de même teinte, ont finalement été remplacés par du verre clair (incolore). Tous les verres d'origine ont été conservés, avec ajout de plomb de casse ou collage au mastic (opérations réversibles).

Le remontage a nécessité le remplacement de quelques bouts de plomb trop usés pour être conservés. Ils se terniront assez vite, mais pas les soudures dont l'alliage reste brillant bien plus longtemps et trahit la réparation. Pas question d'utiliser une patine artificielle car le produit à utiliser est trop corrosif pour le plomb et le verre. Un mastic liquide et teinté dans la masse a été appliqué entre les plombs et verres pour rendre le panneau étanche et le rigidifier après séchage.

La pose a été faite grâce à un support d'échelle confectionné pour s'adapter à la baie (et conservé en cas de besoin). Le vitrail a retrouvé sa place et celui que ne sait pas que le panneau a été réparé a peu de chances de s'en apercevoir sans une observation attentive. L'étanchéité a été refaite avec un mastic vitrier tout autour du panneau ainsi que le blocage d'un élément de renfort qui ne tenait plus dans la maçonnerie.
 
Une dernière opération a consisté à faire tomber par précaution l'enduit de façade qui s'est décollé sous l'effet d'infiltrations d'eau de pluie. Un défaut de charpente et couverture au-delà de nos capacités d'intervention dégrade le bâtiment...
 Le vitrail devrait quant à lui pouvoir tenir de nombreuses années tandis que les autres panneaux sont en assez bon état pour des années également.