12 septembre 2016

SOS téléphone !

Plus de téléphone jeudi 8 septembre allée Renoir. Si des coupures arrivent parfois lors d'opérations de maintenance, cette fois ça ne risquait pas de se rétablir spontanément: les lignes téléphoniques ont été coupées par accident !

C'est encore un camion qui a heurté un poteau métallique à l'entrée de l'allée (intersection avec la route de Jablines). Le câble, qui coure le long du poteau depuis le sol, a été écrasé, jusqu'à en rompre la gaine et de nombreux conducteurs.
Un tel incident s'est déjà produit par le passé comme en témoigne le boîtier en plastique noir présent sur ce câble et abritant la réparation. Le poteau penche sensiblement et présente un enfoncement qui témoigne de la force qu'il a subi.

Les conséquences d'un tel incident de nos jours sont beaucoup plus problématiques pour les riverains concernés car ils n'y perdent plus que le téléphone. Les petits fils de cuivre transportent aussi internet et la télévision. L'afflux des demandes pressantes en mairie pour trouver une solution montre le degré de dépendance aux services numériques !
Les abonnés contactant leur fournisseur d'accès internet se sont vus annoncer un délai d'intervention de plus de trois semaines, inconcevable.

La suite logique, enfin pas tout-à-fait, est que la demande d'assistance a finalement été adressée au service technique de la commune qui n'est aucunement autorisé à intervenir. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas la première fois que l'on doit se substituer aux opérateurs de télécommunications pour réparer des lignes aériennes coupées par la chute d'un arbre ou éventrer un trottoir et remplacer les fourreaux de lignes enterrées écrasés lors d'un chantier (voir ancien article).

Ici, il ne s'agit que de rebrancher des fils électriques, pas compliqué a priori. Sauf que les fils en question sont très minces et fragiles, qu'ils sont nombreux et de couleurs similaires. Le risque est surtout d'inverser des raccordements faute de pouvoir identifier formellement les brins. D'autre part, les brins écrasés et coupés ne peuvent être raccordés directement, l'ajout d'un bout de fil sur chaque connexion a été nécessaire.
Enfin, les connexions fil à fil se font normalement avec des cosses spéciales que le service technique ne possède évidemment pas.
Le diagnostic le jour de l'incident, après retrait d'une portion de la gaine de protection, est que sur les 28 paires de fils, au moins la moité est touchée. La réparation ne peut s'improviser en fin de journée et un temps de préparation est nécessaire.


Le lendemain matin, dès que les autres tâches programmées sont effectuées, le travail commence. Chaque brin est comparé pour identifier celui qui lui correspond le mieux (les gaines sont déchiquetées). un bout de câble de réseau informatique, cannibalisé pour l'occasion, fournit les fils de raccordement. Tant pis pour les couleurs qui ne correspondent pas, nécessité fait loi ! Faute de cosses spéciales, les connexions sont de simples épissures isolées par du ruban adhésif.
Le travail est repris l'après-midi, après ravitaillement en fil de rechange, une vérification ayant révélé que des gaines encore reliée cachaient des fils coupés.
L'opération se fait entièrement à l'aveugle puisqu'il n'y a aucun moyen se savoir si les connexions sont les bonnes. C'est sans aucune garantie !

Bilan de l'intervention:
26 brins sectionnés ont été rebranchés par 52 épissures et une dizaine d'autres, juste endommagés, laissés tels quels. Un petit boîtier de protection, symbolique car non étanche, recouvre les raccordements de fortune.

Tout cela n'est qu'un dépannage avec les moyens du bord, certainement pas une réparation. La nuance est importante car la fiabilité n'est pas du tout la même. Ce n'est qu'un service en attendant mieux. En effet, aucune règle de l'art n'ayant pu être respectée, les épissures ne maintiendront probablement pas longtemps un contact électrique suffisamment bon pour le transit des données. Une vraie réparation en bonne et due forme par un technicien qualifié et outillé reste nécessaire.

11 septembre 2016

Le centre de loisirs remplace la bibliothèque

Suite à l'extension de l'école sur les locaux du centre de loisirs, celui-ci a également dû être redéployé pour continuer à fonctionner normalement. C'est la bibliothèque qui en fait les frais et qui ferme donc pour que le centre de loisirs/garderie puisse continuer à accueillir les enfants au quotidien.

La lecture publique, domaine transféré à la communauté de communes, reste néanmoins accessible au public dans les autres bibliothèques de Marne et Gondoire. Un fonds minimum est par ailleurs conservé dans les locaux, à usage de l'école.


Si certains livres ont été transférés vers la bibliothèque de Chanteloup en Brie, d'autres ont été restitués à la bibliothèque de prêt (médiathèque) de Melun. Une grande partie a été soigneusement répertoriée par informatique et stockée dans la cave du château, mais plusieurs centaines de titres en obsolescence ont été détruits (plus précisément envoyés au recyclage par les conteneurs jaunes).
Une partie du stockage au sous-sol du château.

Tout le mobilier a été déplacé, et à part ce qu'il reste de la bibliothèque, la partie centre de loisirs a été entièrement vidée pour permettre le remplacement par une entreprise de la moquette par un revêtement de sol plastifié.
Le mobilier stocké dans la salle polyvalente (elle-même rendue inaccessible pendant les travaux de peinture), a ensuite été en partie remis en place pour aménager le centre de loisirs, le reste étant stocké en attente d'une nouvelle utilisation.

 Le bâtiment est donc à nouveau configuré pour l'accueil des enfants, avec des sols refaits  et le bloc sanitaire (précédemment condamné de manière réversible), partiellement remis en service.
Tout cela nous aura demandé une manutention considérable, avec plusieurs transferts entre les différents bâtiments, à conjuguer avec celle des autres chantiers en cours simultanément. Le papier de tous ces livres, magazines et journaux est lourd, donc les étagères doivent être très solides et stables, ce qui les rend lourdes également. Les vacances scolaires n'ont pas été de tout repos pour tout le monde !

Le bâtiment devient donc centre de loisirs, mais reste en partie bibliothèque et reçoit également d'autres activités comme les temps d'activités périscolaires et des activités associatives, les trois salles principales permettant de les séparer.

Cette disposition est pour l'instant temporaire, le nombre d'élèves devant se réduire dès l'année prochaine. Tout reste donc réversible... jusqu'à la prochaine vague démographique.