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11 juin 2022

Des poules et des abeilles

 

Il y a maintenant quelques années que la commune dispose d'un rucher. L'endroit est en constante évolution.

Il a tout d'abord été implanté près de la tour Taratte mais l'endroit était trop exposé aux vents froids et la mortalité y était élevée. Déménagé à son emplacement actuel chemin de Meaux, il consistait en un alignement de ruches simplement posées au sol. Il s'est avéré que cette disposition ne donnait pas entière satisfaction.

En cas d'inondation, le terrain se retrouve assez vite envahi et les ruches étaient menacées. Elles ont donc été placées sur la terrasse, puis sur les jardinières qui l'entourent. Cela n'est cependant pas satisfaisant non plus car si les ruches sont hors d'atteinte de l'eau, les jardinières destinées à accueillir des fleurs mellifères ne sont plus accessibles.

Il a donc été décidé de créer un ponton pour y poser les ruches. La structure et le plancher sont en bois, et le dessous est rempli de panneaux de mousse isolante. 

Pour que le ponton ne dérive pas, il est entravé latéralement par des pieux métalliques qui forment un guidage vertical; il peut monter et redescendre mais pas quitter sa place.
Tant qu'à faire, les pieux sont utilisés pour installer un toit qui protège les ruches.

Les abeilles ne vont cependant pas rester seules bien longtemps, des poules les rejoignent sur le terrain. D'abord en liberté, la menace d'attaque par des animaux sauvages fait qu'un poulailler est rapidement construit pour les abriter, ne serait-ce que la nuit.

Mais voilà que les attaques se font aussi de jour puisque la nuit ce n'est plus possible. Un enclos grillagé est donc rajouté pour que les poules puissent se promener au plein air en toute sécurité. Des fondations en béton sont prévues pour empêcher les agresseurs de creuser sous le grillage.
Une allée bétonnée est ajoutée pour faciliter l'accès et l'entretien par tous temps.

Dans un prochain article, nous verrons la suite du développement de ce rucher. D'ici là, rappelons que vous trouverez le miel produit à Chalifert à la mairie.




23 février 2022

Un peu de changement au cimetière

 Il y a maintenant plus de deux ans que nous avons entamé des travaux d'aménagement du cimetière, les résultats commencent à se voir.

Il a toujours été difficile de maintenir les allées du cimetière bien propres, la végétation s'y développe constamment. nous avons essayé de nombreuses techniques après l'arrêt des désherbants chimiques: désherbage à la main, à la binette, au brûleur, il y avait toujours autant d'herbes indésirables.
Nous avons donc essayé la mise en place de géotextile pour bloquer les racines. Pour cela, il a fallu creuser les allées entre 8 et 10 cm de profondeur. Le géotextile est mis en place et agrafé dans le sol puis recouvert de gravillon.
L'aspect est bien plus agréable à l’œil. L'expérience semble concluante et d'autres allées sont donc préparées pour le même traitement. 

Mais tout cela est fait à la main, avec pelle, pioche et brouette. Toute la bonne volonté qu'on peut mettre dans un tel chantier ne donne pas une force surhumaine et il faut donc du temps pour mener les opérations comme voulu, sachant que les autres missions restent toujours d'actualité.

Traçage de nouvelles allées

Les nouvelles allées seront du type gravillonné car les travaux de creusement à chaque nouvelle sépulture font des dégâts, plus faciles à corriger ainsi que sur de l'enrobé.

30 tonnes à étaler !

Pendant ce temps, on s'aperçoit que le géotextile utilisé n'est pas aussi efficace qu'on l'espérait et que les pissenlits parviennent à le traverser. C'est un sérieux revers qu'il va falloir corriger sur les allées restant à équiper.

La nature reprend toujours sa place !

Par coïncidence, des travaux d'enrobé routier sont prévus à proximité et il est donc envisagé de profiter de la présence de l'entreprise pour faire goudronner une partie des allées.
C'est désormais chose faite, et pour une surface plus importante que prévu initialement puisque l'entrée et l'entourage du monument aux morts ont également reçu le fameux revêtement. Avec la grande allée centrale et une partie de la zone d'évolution des convois funéraires, c'est autant de surface qu'il n'y aura plus besoin de biner plusieurs fois par an. Ce qu'il reste à faire est bien plus facile car le géotextile limite la repousse à quelques endroits où les racines sont profondes et résistantes. Tout ce qui était juste en surface est actuellement sous contrôle.

La grande allée transversale

L'entrée devant le monument aux morts

Il reste certains secteurs à traiter au géotextile/gravier, avec cette fois une meilleure efficacité grâce à plusieurs couches de géotextile.

Nous ne sommes pas sensés toucher aux sépultures, leur entretien revient aux familles titulaires des concessions. Pour les tombes en état d'abandon manifeste, nous ne pouvons que consacrer un peu de temps pris sur nos autres missions d'espaces verts pour lesquelles on a souvent du mal à suivre...


19 octobre 2018

Tri sélectif au cimetière

Suite à des incidents de collecte, et surtout dans la continuité des efforts en matière d'environnement, le tri sélectif des déchets est étendu au cimetière.

Des poubelles rondes sont mise à disposition pour y déposer les fleurs fanées et plantes uniquement végétales, débarrassées de leurs pots et de tout élément non biodégradable.
Ces poubelles seront collectées par nos soins lors de nos tournées "déchets verts" du lundi et leur contenu déposé à la plateforme de compostage.
Un panonceau explique la démarche et les poubelles sont marquées pour rappeler la limitation de leur contenu. 

Les conteneurs grands roulants sont désormais réservés aux déchets autres que végétaux (pots, fleurs artificielles, films d'emballage de bouquets, tuteurs et autres décorations funéraires).

La masse de déchets envoyée à l'incinération en sera diminuée à l'échelle du village, et c'est autant de plus qui peut retourner aux terres agricoles.

Merci à tous de jouer le jeu et de bien trier, ça ne prend pas plus de temps et c'est vraiment bénéfique.

18 juillet 2018

Aléas climatiques

Le début d'année 2018 aura été difficile pour nombre de Chaliférois. Le climat se montre bien désagréable et les dégâts sont significatifs.

A commencer par les inondations qui ont affecté les bords de Marne, suivies d'une période de froid avec neige et gel. Si plusieurs habitations ont été durement touchées, les dégâts structurels ont fort heureusement été limités à des dégradations de la voirie. Ce n'est pas étonnant vu son état de faiblesse générale. Suite à cela, une consultation a été lancée pour la réfection de cette voie, l'étude est en cours.
Faute d'expérience personnelle, nous avons été pris au dépourvu par ces événements et notre réponse a été compliquée par le manque de moyens. En effet, nous ne disposons pas de bateau pour ce genre de situation ni de véhicule capable de franchir les 47 cm d'eau relevés sur le chemin de Meaux le long du plateau sportif.
Soyons clairs, il y a tellement longtemps que la région n'avait pas été inondée que personne dans le service ne savait comment gérer une telle situation. Nous avons donc improvisé, sans l'expérience que certains riverains de longue date peuvent avoir.
Nous avons difficilement trouvé des tenues de protection, et dans les premiers temps, les interventions se sont faites sans.
Sur la photo, au fond, vous pouvez voir Paul, de l'eau à mi-cuisses, sans protection, en train d'installer une passerelle d'accès pour une habitation. Ioan trempé aussi, en teste la stabilité avant de l'élargir. Nous avons depuis les tenues adaptées à ce genre de situation.

Par ailleurs, il est difficile de disposer de matériels et matériaux en stock pour servir moins d'une fois tous les dix ans. Nous n'avons pas la place pour les ranger et il est peu probable qu'ils se conservent bien aussi longtemps. Difficile d'engager des dépenses dans du matériel qui risque fort de ne plus être en état de servir au moment voulu... En la matière, la prévention et l'équipement des riverains exposés restent la réponse la plus pertinente. Dans ces circonstances, l'entraide des habitants est essentielle et à été mise en œuvre avec une appréciable mise à disposition de barque. Bravo !

L'eau n'avait donc pas encore quitté le chemin de Meaux que la neige est venue s'ajouter à la difficulté. Sous la charge, certains arbres ont cédé et ont dû être évacués.


Ensuite, ce sont les orages et les fortes pluies qui ont cette fois touché tout le pays. Le chemin de Meaux a une fois de plus fait les frais de ces précipitations avec plusieurs débordements de la descente d'eaux pluviale de la station de pompage.
Une pollution de la marne aux hydrocarbures nous a conduits a rechercher pour les Pompiers et la police fluviale les réseaux d'évacuation des eaux. A cette occasion il apparaît que l'émissaire des eaux pluviales dans la Marne est d'un diamètre de 250mm alors que la descente de la ruelle Canet fait près du double.
Avec l'urbanisation croissante et malgré la mise en séparatif des égouts, la quantité d'eau de pluie dépasse maintenant la capacité de cette conduite et déborde donc en arrachant au passage des matériaux sur les chemins de terre.
Nous ne pouvons malheureusement que retirer ces dépôts de matériaux d'érosion, la solution ne dépend pas de nous. Ces débordements torrentiels sont très puissants et altèrent eux aussi la chaussée, ce qui ramène à la question de son renouvellement, c'est une affaire complexe qui requiert une étude élargie au-delà du seul chemin de Meaux. Même le renforcement de certains points sensibles est délicat, il ne faudrait justement pas empêcher de futurs travaux plus appropriés...

Il y a eu aussi quelques sévères coups de vent qui ont fait tomber quelques arbres qu'il a fallu dégager, d'autres devenant plutôt menaçants ont été abattus par précaution, chemin de Meaux, chemin de halage et route de Lesches.


Quand on nous dit que le réchauffement climatique nous touchera dans quelques années si rien ne change, on se dit parfois qu'il est déjà là et on peut vraiment craindre pour l'avenir si c'est le genre de saisons qui nous attendent...

29 décembre 2016

Un nouveau rucher 4e partie

Ce projet sympathique suit son cours et beaucoup de choses ont bien avancé depuis l'article précédent.

D'abord, la couverture du chalet a été terminée, l'édifice est "hors d'eau". L'arrivée de Ioan, avec sa grande expérience dans la construction-rénovation, a permis de réaliser des choses que l'on aurait certainement pas fait aussi bien, ou pas du tout sans lui.

Par exemple, la dalle en béton existante a été équipée de grandes jardinières maçonnées et d'un bac à poissons. Cette installation doit permettre un fleurissement à proximité des ruches et faciliter l'observation des abeilles butineuses. Le bac, lui, sert tout simplement d'abreuvoir pour les abeilles !


 Le chalet  a reçu un traitement de protection contre les insectes xylophages et les champignons, avant d'être recouvert de lasure identique à celle du club-house du tennis.

Pendant la construction des jardinières, les installations d'eau et d'électricité du chalet ont été mises en place, ainsi que le plancher.

Le raccordement a nécessité des tranchées pour passer les câbles et conduites. L'eau potable est destinée au lavage des mains et du matériel, l'évacuation se fait par un puisard.

Pour les besoins de l'arrosage des fleurs, le chalet sera équipé d'un récupérateur d'eaux pluviales, un forage déjà présent sur le terrain permettra d'obtenir des volumes plus importants si besoin.

La partie surélevée où repose le chalet a été ceinturée par des barrières métalliques qui n'avaient pas pu servir pour la place du Colombier.

Le froid ralentit bien sûr les travaux: basses températures et humidité empêchent par exemple de coller efficacement les gouttières que la forme hexagonale du toit ne permet pas de raccorder par les accessoires du commerce. Une rampe en béton a été aménagée pour l'accès à la plateforme dont la desserte est prévue par une allée stabilisée en grave de béton concassé. Le terrain est décaissé manuellement et la terre déblayée a été utilisée en partie pour remplir les jardinières (au dessus d'un lit de gravier pour le drainage), le reste pour former autour des jardinières des talus qui seront fleuris également. La zone d'implantation et de travail autour des ruches est également préparée pour que le terrain ne soit pas envahi par la végétation. Un peu plus de 100 m²seront ainsi déblayés à la pelle et à la brouette...


 Ioan a simulé un peu de verdure avec des roseaux dans des seaux, l'effet est plutôt réussi.

 A suivre...

21 août 2016

C'est la brousse !

Vous aurez remarqué, et certains s'en sont plaints, que la végétation avait tendance à envahir le village depuis quelques temps. En voici les raisons.

Le phénomène ne touche pas que Chalifert, il résulte de la pression qui a été faite sur les services municipaux pour ne plus utiliser de produits chimiques désherbants. Nous avons testé différents matériels et techniques de substitution, et la Nature étant la plus forte, ces essais n'ont pas été très concluants. En fait, aucun ne cumule les avantages des produits chimiques et il faut donc rechercher le meilleur compromis.

Nous avons essayé:
  • Le désherbage thermique à la flamme.
    Très long à mettre en œuvre de par notre matériel, efficace sur les jeunes pousses et les graines, son inconvénient principal est de ne pas traiter les racines, les plantes déjà installées reviennent sans difficulté.
  • Le désherbage "bio" au sel/vinaigre.
    C'est l'expérimentation en cours, dont les résultats sont encourageants. Le sel a l'inconvénient d'abîmer le sol, le vinaigre seul est probablement préférable. L'efficacité sur plantes adultes ne nous est pas encore connue.
  • Le désherbage mécanisé à la brosse métallique.
    C'est un accessoire monté en lieu et place de la tête dévidoir de fil sur une débroussailleuse. efficace sur les trottoirs en enrobé mais inutilisable sur gravillons. Ne retire que la partie aérienne des plantes qui reviennent donc assez vite.
  • Le désherbage mécanisé à la lame contra-rotative.
    C'est une débroussailleuse spécialisée qui permet de travailler à ras des murs sans les dégrader et qui ne génère pas de projections sur graviers mais ne coupe pas à ras du sol. Là encore, seule la partie aérienne de la plante est supprimé, temporairement.

Il existe d'autres techniques et surtout d'autres matériels qui ne nous sont malheureusement pas accessibles pour diverses raisons, mais l'essentiel est déjà connu. Quant au sarclage manuel, il est tout simplement inenvisageable au regard des surfaces à traiter.

Il y a aussi des complications de saison qui expliquent cet envahissement:
- L'alternance de pluies abondantes et d'ensoleillement qui favorise la croissance des végétaux.
- La variété des sols à traiter: pieds de murs irréguliers et fragiles, trottoirs en gravillons, anfractuosités dans les caniveaux, talus et fossés, espaces difficiles d'accès entre les tombes du cimetière, pieds de haies non protégés, pieds de poteaux, etc.
- La réduction des effectifs, trois personnes en moins depuis quelques mois.
- Les congés d'été qui réduisent encore notre disponibilité.
- La concomitance de nos autres missions.
- Panne du dernier tracteur équipé pour la tonte et délai avant intervention d'un technicien.

Les herbes folles ne sont donc aucunement une négligence ou un renoncement à l'entretien du village, on est juste dépassés, tout simplement, tout comme doivent l'être bon nombre de services municipaux un peu partout ailleurs en cette période. La situation ne devrait être que temporaire, le désherbage a maintenant repris.

03 août 2016

Un nouveau rucher 3ème partie

La dalle est prête, le chalet a été livré, il faut maintenant procéder à son montage.

L'affaire n'est pas gagnée car c'est un nouveau modèle et il n'y a pas de notice disponible ! Pour le coup, la difficulté est augmentée par le fait que les plans ne nous aident pas car ils ne présentent que les éléments pré-assemblés, et que les photos ne correspondent pas tout-à-fait à ce que les pièces nous permettent de faire.

Notre expérience sur les chalets précédents ne nous aide malheureusement pas tant les modèles sont différents, tant dans le procédé de montage que dans les formes: d'un simple rectangle, nous sommes là confrontés à un octogone !

En l'absence de méthodologie précise, nous perdons beaucoup de temps en diverses tentatives et en erreurs. Le climat n'aide pas, pluie ou chaleur écrasante, sans compter les attaques incessantes de moustiques assoiffés de sang...


Nous avons dû nous débrouiller pour approvisionner la visserie nécessaire et corriger de nombreux défauts. Malgré tout, la construction a été avancée le plus possible pour que le chalet soit fermé et hors d'eau.

La couverture fournie en bardeaux au lieu de rouleaux ne correspondait pas à ce qui était prévue, aussi avons-nous préféré nous procurer le bon matériau pour éviter les complications inutiles.
Malheureusement, toutes ces difficultés plus les autres chantiers en cours nous ont fait prendre du retard et les congés arrivant, il a fallu se résoudre à placer ce chantier en attente, protégé par des bâches en attendant le retour de congés et la fin des chantiers prioritaires sur le groupe scolaire.

24 juillet 2016

Un nouveau rucher 2e partie

Le site est maintenant déblayé de tout ce qui l'encombrait, l'aménagement peut commencer.

La périphérie de la dalle est formée par un rang de parpaings, les angles sont équipés de coffrages. Les canaux formés par les poutrelles et hourdis, sont débarrassés des débris accumulés avec le temps. Le ferraillage, déjà présent, est juste calé quelques centimètres au-dessus du fond.

Des fourreaux sont placés en attente pour amener l'électricité nécessaire pour les équipements d'extraction.

Le sol meuble ne permettant pas de faire entrer un camion, c'est avec un tapis roulant que le béton sera amené de la toupie au chantier.


Après quelques efforts pour répartir le béton, celui-ci est nivelé à la règle puis laissé à faire sa prise. On retrouvera le lendemain la surface couverte de traces de pattes d'oiseaux, un décor original !

Pour la petite histoire, quelques centaines de litres restant de béton ont été déversés dans plusieurs trous du chemin de la Haillette. Une goutte d'eau dans un océan de trous...

 Pendant que le béton se solidifiait, le chalet était livré dans la cour du château, ou presque: une panne du chariot élévateur du livreur nous a obligé à ouvrir la palette et manutentionner les éléments. Merci à Eric, qui entre temps est retourné à son travail chercher un chariot élévateur pour descendre la palette du camion. La palette faisant plus de 4 mètre de long, pour 2m40 de large, 1m20 de haut et 1800kg, toute aide était vraiment la bienvenue !
Des parents d'élèves se rendant au centre de loisirs nous ont également porté assistance, nous les en remercions vivement !

Prochaine étape: transfert et montage...



09 juillet 2016

Un nouveau rucher 1ere partie

Le projet aurait dû être réalisé plus vite mais diverses complications ont retardé sa réalisation. Le chantier a été entamé il y a plusieurs mois et sa présentation sera donc divisée en plusieurs articles.

Tout est parti d'une transaction immobilière au chemin de Meaux, où la commune a récupéré une parcelle de terrain inconstructible car inondable. Ce terrain comportait une construction "de loisirs" sauvage et n'avait théoriquement d'autre destinée que d'être rendu à la nature.

M. le Maire a proposé d'y aménager un rucher, pour y transférer et agrandir celui entre la rue Vaillant et l'allée St Éloi. Le site offre de nombreux avantages qui seront détaillés plus loin.

Le première étape a été de maîtriser la végétation laissée à l'abandon et qui empêchait d'accéder au terrain.


La périphérie de la parcelle était également envahie et une surface importante a été dégagée par un gros élagage et l'abattage de plusieurs arbres.
 
Une seconde étape a consisté à démolir la bâtisse existante dont la structure n'était pas utilisable en l'état, et construite illégalement, ne pouvait de toute façon être maintenue.
 La démolition et la manutention des gravats ont été faits en interne. Les gravats ont été chargés dans une benne louée pour l'occasion et confiés à une filière de recyclage.

Juste à côté de cette construction, une extension était en préparation, surélevée par rapport à la première dalle, mais non achevée.

Ce soubassement avait par contre toutes les caractéristiques d'une préparation correcte. Renseignements pris, il existe une exception à la non constructibilité dans cette zone, et qui concerne les activités agricoles; l'apiculture en fait justement partie !
La deuxième dalle sera donc complétée pour recevoir l'abri des installations d'extraction du miel. C'est là encore un chalet en bois qui sera monté et non pas une construction en dur. La surélévation offrant une protection relative supérieure à une construction au sol, en cas d'inondation modérée. Les récents événements climatiques ont montré que ce n'était pas une précaution inutile !

Le terrain n'étant pas stabilisé, la moindre pluie le rend très meuble et l'utilisation d'un véhicule y est très risquée: on peut entrer mais pas ressortir ! C'est le genre de difficulté qui ralentit la progression d'un chantier qui n'a rien de particulièrement complexe par ailleurs. Et nous avons bien d'autres missions à effectuer...

A suivre.

17 juin 2016

Une petite palissade

Les plantations entre le préau et la cour de l'école souffraient de piétinements réguliers, une palissade a été montée pour y diminuer la fréquentation.

Le petit carré de verdure s'est plutôt bien développé depuis son implantation. Il a malheureusement été constaté plusieurs fois que des enfants y entraient pour y jouer, causant pas mal de dégâts. Une barrière de protection, symbolique, a été mise en place pour réduire l'accessibilité.
C'est une barrière en bois très simple, posée sur des piquets fichés dans le sol.

La végétation qui empiétait sur le passage et gênait la pose a dû être ramenée à une dimension raisonnable.
Avec le marronnier, cet arbuste est le seul restant
de l'ancien accès à l'école.


La présence du béton de scellement des bordures du chemin a gêné la pose de certains piquets. La pose en zig-zag n'est pas la plus heureuse à l’œil, mais elle présente un avantage: la barrière est plus stable face au vent. Ce n'est pas une fortification à la Vauban, mais le principe est là !

Il est évident qu'il est possible de contourner cette barrière très facilement, mais l'objectif est d'abord de transmettre un message, autant aux enfants qu'à leurs parents: l'îlot végétalisé n'est pas une aire de jeux !
Ce n'est pas non plus une poubelle et il serait bien agréable de ne pas y retrouver divers détritus plusieurs fois par semaine, les bouteilles de bière n'arrivant pas là portées par le vent...
Deux poubelles parfaitement accessibles et utilisables sont disponibles sur la place du Colombier. Rien ne justifie donc de jeter des emballages dans les plantations alors qu'il y a tout sur place pour vivre proprement.





21 janvier 2016

Déchets verts: bilan 2015

Comme chaque année, voici le point sur la collecte des déchets verts en 2015.

La montée en puissance du service commence à diminuer et le rythme de croisière semble proche. Très légère augmentation tout de même avec un total pour l'année de 49,88 tonnes !

Au lieu d'être incinérés ou entassés dans une décharge, tous ces végétaux, transformés en compost, ont été ou seront répandus dans les champs pour produire une partie de notre nourriture. C'est pour cela qu'il est de la plus grande importance de ne pas contaminer vos déchets verts par des détritus divers. Les emballages en plastique, les papiers imprimés, les mégots de cigarettes n'ont rien à faire là-dedans. Il ne vous viendrait pas à l'esprit de les manger, donc n'en mettez pas dans vos déchets verts car ils reviendraient par votre assiette !

Nous essayons d'être très vigilants sur ce point, et sur les 23 refus de collecte en 2015, 14 l'ont été pour présence de détritus ou de sac en plastique.
6 refus ont concerné un format de présentation ingérable (trop long ou trop lourd).
6 cas de refus ont été causés par une présentation en vrac (il faut impérativement un contenant approprié).
Ces chiffres montrent qu'il peut y avoir des causes multiples à un refus.

Vous pouvez trouver quelques conseils sur la page permanente de ce site : http://stchalifert.blogspot.com/p/collecte-des-dechets-verts-2012.html

Pour information, les déchets verts issus de l'entretien des espaces verts publics sont comptabilisés à part, en 2015 ils représentent un total de 20,09 tonnes.


Hors espaces verts publics


Le service de collecte des déchets verts à Chalifert est unique parmi les communes de Marne et Gondoire, car non seulement il est assuré par la commune et non pas une entreprise délégataire, mais en plus il est d'une qualité environnementale élevée dans le sens où ce que nous déposons à la plateforme de compostage est bien plus propre que ce qui vient d'ailleurs. Si tout le monde faisait comme nous, le traitement des déchets verts serait plus facile et le compost serait exempt de polluants. C'est en tout cas l'exemple que nous essayons de donner, avec votre aide, sous forme de déchets bien triés. Il est bien triste de voir la quantité d'ordures mélangées aux déchets verts provenant d'autres communes, c'est un réel problème qui devrait être considéré comme relevant de la santé publique.

RAPPEL:
La collecte des déchets verts se fait désormais toute l'année; tous les lundis sauf jours de neige.
Nous pouvons donc débarrasser les branches élaguées (présentées en rondins ou en fagots de poids raisonnable et attachés par de la ficelle biodégradable), durant la période hivernale où se fait la taille des arbres.

31 mai 2015

Nouvelle lumière

Chalifert se met à l'éclairage public moderne, les LED commencent à remplacer les lampes à décharge.

La récente campagne de travaux en hauteur sur nacelle a été l'occasion habituelle de remplacer des ampoules d'éclairage public, mais également de procéder à l'échange de luminaires complets. Cette fois, la technologie change radicalement; les traditionnelles ampoules à vapeur de mercure ou de sodium laissent la place aux célèbres diodes électro-luminescentes (LED).

Outre des économies d'énergie significatives, cette technologie offre une plus grande durée de vie des sources de lumière, ce qui demande bien moins de maintenance et de coûts induits (fréquence d'intervention, pièces de rechange, retraitement des déchets).

 Seuls 6 luminaires ont pour l'instant été passés à la technologie LED, le remplacement sera progressivement étendu au reste de la commune. La priorité est donné aux luminaires qui ont tendance à user les ampoules trop rapidement, ainsi qu'à ceux dont les ampoules deviennent difficiles à trouver car très anciens.

A noter que cette démarche a été initiée spontanément, sans être forcée par un agenda 21 ou un quelconque chantage à la subvention. Cela peut être considéré comme une fierté !