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12 septembre 2014

Attention aux potelets

Plusieurs potelets ont été remplacés rue Pasteur. Absents depuis longtemps, il sont sans doute oubliés des automobilistes qui pourraient être surpris s'ils venaient à monter sur le trottoir.
 En effet, nous utilisons désormais des potelets pleins pour augmenter leur résistance aux véhicules des conducteurs indélicats ou distraits. Soyez donc prudents, ces potelets peuvent faire beaucoup plus de dégâts que les anciens qui pliaient et la tentation de rouler dessus pour s'en débarrasser n'est vraiment pas une bonne idée.

 Il nous arrive plusieurs fois par an de voir des véhicules heurter les bornes en béton le long de l'église ou la bordure de la terrasse du café nature, généralement avec une destruction de roue(s) à la clé. Tous ces dispositifs ont pour but de participer à la limitation de la vitesse des véhicules. Malgré cela, il y a toujours des conducteurs pour chercher à passer les obstacles en force et qui évaluent mal la situation. Tant qu'ils ne heurtent que des bornes ou potelets, ils s'en sortent à bon compte. Mais le jour où un piéton sera touché...

La circulation à Chalifert est parsemée de chicanes qui, outre la réduction de vitesse, permettent de disposer de quelques places de stationnement. Le franchissement de ces chicanes dans de bonnes conditions suppose une bonne entente entre automobilistes. Si chacun anticipe suffisamment, s'arrête pour laisser passer les véhicules déjà engagés et leur laisse assez de place, tout devrait bien se passer. Ça se complique dès qu'un bus ou un camion est impliqué, mais quand les règles simples sont appliquées, ça passe.
S'arrêter, laisser passer fait perdre moins de temps que forcer le passage et se retrouver bloqué... à méditer.

09 février 2014

Un métier dangereux

Il a déjà été fait référence dans ce blog à la polyvalence nécessaire pour travailler dans un service technique communal. Un autre aspect de ce métier est sa dangerosité, diffuse mais réelle.

Nous sommes exposés aux risques que courrent tous les travailleurs qui utilisent des outils (coupures, brûlures, usage de produits chimiques), mais également à ceux spécifiques à la présence sur la voierie (proximité des véhicules, traversées innombrables, inhalation des gaz d'échappement et des poussières...).

Le port de charges lourdes est fréquent, ce qui nous expose au mal de dos et aux risques liés à la manipulation de ces charges (basculement, écrasement).

Lors de la collecte des déchets verts, c'est le risque de se piquer sur des épines qui traversent les gants, pour le ramassage des déchets sur voie publique, c'est le risque de se piquer ou couper sur des bouts de verre, de ferraille, ou des aiguilles. Si on ne voit pas vraiment d'aiguilles à Chalifert, on a par contre vu plusieurs fois des matériels médicaux souillés (bandelettes de glycémie), même dans les déchets verts ! Pour le risque d'infection, on est servis...

Travailler dehors, c'est bien, mais c'est aussi souvent dur et risqué. Dire qu'on est à l'air libre, est vrai, dire qu'on est à l'air pur ne l'est pas. L'Est parisien, du fait des vents dominants, contient déjà des polluants dilués d'une bonne part de l'Île de France, mais travailler dans les rues, c'est être exposé aux émanations non encore diluées des véhicules qui passent.
Beaucoup plus vicieux: le soleil ! Notre métier a été reconnu comme présentant un risque élevé de cancer de la peau suite à l'exposition répétée et prolongée aux ultraviolets solaires.
Le travail en extérieur, c'est la chaleur en été, avec le risque de déshydratation, le froid et l'humidité en hiver, le chaud et froid au printemps et à l'automne, le tout avec les risques de maladies associées.

Le travail en espaces verts n'est pas sans dangers: rencontres avec des animaux (rongeurs, insectes, sangliers...), travail en hauteur, avec des engins dangereux (tronçonneuse), exposition au risque de chute de branches...

Une spécificité de notre travail est de devoir intervenir dans toutes sortes de situations, notamment en dehors de l'ordinaire: arbres couchés, fils tombés à terre, déblaiements d'obstacles. Nous travaillons souvent dans des conditions incertaines, pour ne pas dire périlleuses, on dira que ce sont des situations risquées. Un bon exemple est la sécurisation de la structure de l'ancienne bibliothèque, qui a commencé à s'effondrer après les opérations de désamiantage. Il nous a fallu étayer, et donc travailler sous la charpente instable, entre les sacs de déchets contaminés.

Plus grave, toujours dans ce même bâtiment, lors de la préparation à la démolition, nous avons décollé les dalles de moquettes. Ce n'est que plus tard que des analyses ont montré que la peinture de sol, arrachée avec la colle, contenait elle aussi de l'amiante. Le désamiantage a donc été modifié pour retirer aussi cette peinture, mais nous y avons été exposés. Ce n'est la faute à personne dans ce cas car personne ne soupçonnait la présence d'amiante dans la peinture, mais c'est un fait, le risque s'est avéré.
Par contre, nous sommes parfois exposés au "risque amiante" parce que des salopards, et le mot est volontaire, déposent des déchets en fibrociment, soit aux encombrants, soit dans la nature et que c'est à nous que revient le "privilège" de ramasser ce poison.

Encore plus grave: les agressions.
Les insultes sont monnaie courante de la part des automobilistes intolérants. L'occupation de la voierie pour nos interventions est inévitable et nous essayons de la limiter mais il y a un minimum incompressible pour notre sécurité, et encore, il n'est pas toujours respecté puisque les "écrasements" volontaires des protections ne sont pas rares.
Ce sont aussi des Chaliférois qui nous prennent à partie, le plus souvent pour des raisons qui ne nous concernent pas, nous sommes des cibles faciles. Ce blog montre pourtant que nous ne restons pas inactifs, contrairement à la triste réputation de la profession.

Ce sont enfin des gens de passage en voiture qui commettent les actes les plus graves: Jean-Pierre et Jean-Claude ont reçu un pétard dans les jambes il y a quelques années, Kévin s'est récemment retrouvé pointé avec une arme à feu ! Vraie ou factice, peu importe, c'est inacceptable.
Ce ne sont que quelques exemples de la face cachée de notre métier. Toutes les municipalités font leur possible pour offrir un cadre de vie sûr aux habitants, mais ces efforts ont un coût humain. Il serait vraiment apprécié que les habitants, en retour, fassent en sorte que ce coût ne soit pas exagéré en évitant d'augmenter les risques "naturels" du métier. Ne pas rejeter de produits dangereux car on a bien assez de menaces qui pèsent sur nous...


30 décembre 2013

Affaissement allée St Eloi

Le sol a naturellement tendance à évoluer au fil des saisons; la pluie, la sécheresse, le gel et dégel en sont les principales causes, ainsi que le relief du terrain. La circulation, les constructions et les travaux ajoutent aux contraintes, avec parfois des effets spectaculaires.

Après un épisode allée Jean de la Fontaine, c'est sur l'allée St Eloi que les ennuis se présentent maintenant, le long d'une propriété en travaux. Tous les éléments sont là pour causer un problème: une voie en cuvette sans évacuation d'eau, un sol détrempé venant du subir un gel/dégel, fragilisé par la tranchée de pose des bordures en béton, le stationnement de véhicules, le passage d'engins et poids-lourds, une retenue par un mur ancien suivi d'une pente en terre plutôt abrupte et elle-même fragilisée par une tranchée. Tout cela fait vraiment beaucoup de facteurs simultanés au même endroit et il n'est pas étonnant que le terrain ait fini par céder.

Si la chaussée semble intacte en surface, l'écartement de la bordure laisse apparaître un vide important, ainsi que des crevasses inquiétantes sur tout l'accotement.
Un balisage a été mis en place pour obliger les véhicules à s'écarter du bord, le stationnement est interdit de l'autre côté pour permettre de maintenir la circulation.

Malheureusement, notre suivi montre que le terrain évolue assez rapidement et d'autres mesures pourraient être prises pour sécuriser la zone.
La plus grande prudence est de mise à cet endroit, serrez bien sur la gauche et ne vous attardez pas sur place.
Piétons: ne vous approchez pas, le risque d'effondrement est réel. Ne laissez pas les enfants et animaux s'approcher de la zone balisée.


Le balisage a déjà été heurté et sévèrement abîmé, autant dire que les conducteurs qui prennent le risque de s'en approcher autant prennent également celui de se retrouver en contrebas, enterrés sous les éboulis du talus. Mieux vaut faire demi-tour et des manoeuvres que de se fourvoyer dans une situation aussi dangereuse que ridicule aux conséquences forcément négatives...

20 juillet 2013

Rétrécissement allée Jean de la Fontaine

Un rétrécissement provisoire a été mis en place allée Jean de la Fontaine, devant la bibliothèque. Il protège un effondrement de la chaussée.

Pour une raison encore mal définie, il semblerait qu'une canalisation d'eaux pluviales posée récemment ait souffert lors d'un orage. Une fuite a emporté une quantité de matériau de remblai, laissant une cavité qui s'est propagée vers le haut, jusqu'à provoquer l'affaissement du revêtement en bitume.

Les photos prises à 3 jours d'intervalle laissent imaginer ce qui se passerait si un véhicule passait dessus...

Prudence, donc, ce rétrécissement est signalé dans les deux sens mais la circulation se fait déjà avec une visibilité réduite et le débouché de l'allée Saint Eloi peut compliquer certains croisements de véhicules.

Une première intervention a été réalisée dans l'urgence par Véolia, une inspection par caméra a été menée pour effectuer un dagnostic, mais le programme de réparation n'est pas encore connu.

Travaux divers

Voici quelques opérations ponctuelles menées entre chantiers et routines:

Débouchage des chéneaux de la verrière du château. Cette verrière est très belle mais sa construction et sa conception sont tellement mauvaises qu'il ne peut y avoir que des problèmes en l'état. Le résultat est malheureusement une dégradation sévère du bâtiment (revêtement extérieur, mosaïque sous la verrière, infiltrations).

Préparation de plots de scellement pour la pose de tables de ping-pong en béton. Une dans le parc du château pour le centre de loisirs, l'autre derrière le city-stade à disposition du public.

Remplacement des projecteurs d'éclairage des terrains de tennis, par des modèles de puissance équivalente, les anciens ayant vu leurs caractéristiques très fortement dégradées par le vieillissement.

Essai de stabilisation contre le ravinement, chemin de Meaux. A chaque forte pluie, la quantité d'eau qui se déverse sur ce chemin emporte par érosion les matériaux en bordure de chaussée. Nous avons réemployé ces matériaux, additionnés de ciment, pour remblayer et augmenter la résistance à l'érosion (et dans une moindre mesure au roulage des véhicules). Le temps nous dira ce que vaut cet essai...

Dépose du panneau d'affichage et de la poubelle allée Saint Jacques, suite à la vente des terrains de l'ancien tennis.

Moins visibles encore, des actions du genre pose et dépose de supports de communication pour des événements comme la brocante, le marathon et la fête de la Marne, l'organisation d'une navette de transport, la matérialisation d'une aire de stationnement temporaire près du plateau sportif et son gardiennage, la pose et dépose de barrières pour la protection de ces événements, la récupération de matériaux du chantier de voirie de l'allée Saint Eloi pour reboucher les trous des chemins de la Haillette et du Mur au Prieur.

30 janvier 2013

C'est joli, la neige, mais...

 
 
Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas...
En effet, si l'année dernière a été plutôt clémente côté chutes de neige, cet hiver nous en donne nettement plus. Nous avons heureusement amélioré nos capacités de traitement par l'achat d'une lame d'étrave pour tracteur, communément appelée "chasse-neige". Cet équipement était déjà disponible l'hiver dernier mais nous n'avions pas eu l'occasion de nous en servir.
Vous aurez peut-être l'occasion de voir un curieux accessoire à l'arrière de notre camion, il s'agit en fait d'un dispositif d'aide au chargement du sel dans la saleuse. C'est du fait-maison mais c'est terriblement efficace.

La rampe de chargement de la saleuse

 
 Ci-dessous: vidéo du chasse-neige. Cliquez sur l'image pour lancer la lecture.

Nous disposons depuis cette année de chaînes pour le tracteur et pour la saleuse, sans lesquelles il est parfois impossible de traiter les routes. Le camion n'étant pas encore équipé de chaînes et ne pouvant pas manoeuvrer partout, le tracteur est systématiquement mis à contribution dès lors que la quantité de neige nécessite un "rabotage" préalable au salage. Dans certaines rues, seul le tracteur peut manoeuvrer la saleuse.
L'inconvénient est que la tracteur est un véhicule très lent et que sa petite taille nécessite plusieurs passages pour chaque rue, ce qui prend plus de temps qu'un simple salage.
 
 Vidéo: chasse-neige sous la neige. Cliquez sur l'image pour lancer la lecture.
 

Un problème souvent rencontré est le manque de circulation à certaines heures, qui fait que le sel n'agit pas (il faut qu'il soit "roulé" pour entrer en contact avec la neige ou le verglas et la route). Une route peut donc être salée et toujours couverte de neige ou de verglas. L'aspect est donc trompeur !

Autre problème récurrent, l'insistance de certains à vouloir passer alors que la route n'est pas praticable ou pendant que nous travaillons au limieu de la chaussée. Selon le code de la route, il est interdit de dépasser un engin de salage. La raison en est simple: si un véhicule se "plante" devant la saleuse, celle-ci ne peut plus faire son travail. Et si les routes ne sont pas traitées parce qu'une saleuse est immobilisée, des accidents peuvent se produire plus loin...

Et il s'en produit. D'aucuns viennent se plaindre que les rues ne sont pas déneigées, qu'ils ne peuvent sortir de chez eux ou que ça glisse (entre autres). Que les choses soient bien claires, nous ne sommes rien face à la Nature et il faut savoir à quoi on a affaire.
Le bon sens voudrait que les déplacements soient limités au strict nécessaire quand les conditions sont difficiles. Au moins, on s'attendrait à ce que ceux qui sortent avec 10 centimètres de neige sur la route disposent d'équipement spéciaux. Il n'en est rien. En une semaine de déneigement, nous n'avons croisé que 3 véhicules équipés de chaînes et un de "chaussettes". Les pneus "neige" sont une aide sur la neige fraîche mais pas sur la neige tassée ni sur la glace. Alors que dire des pneus simples ? 
Cela n'empêche pas certains de vouloir reporter sur nous leur décision stupide de s'engager sur une route dangereuse sans équipement adapté. Notre responsabilité se limite au traitement des routes dans la mesure de nos capacités, en aucun cas nous ne pouvons être responsables de la prise de risque des conducteurs dûe à une mauvaise appréciation le leur capacité à conduire sur routes enneigées.

De nuit, l'ambiance était surréaliste, on se croyait dans un téléfilm post-apocalyptique
 La photo ci-dessus montre jusqu'où ça va: 6 véhicules en perdition abandonnés sur la route. Combien de conducteurs  se trouvaient dans une urgence vitale pour aller se mettre en pareille difficulté ?
Il y a pire, on a vu un riverain forcer le passage et bloquer la route, nous empêchant de saler la route, pour s'économiser 50 mètres de marche à pied ! Et le lendemain, un autre appelle à la mairie pour se plaindre qu'il ne peut pas remonter sa rue alors que celle-ci est dégagée mais qu'il n'est juste pas encore sorti de chez lui... Un autre a failli heurter la saleuse en s'engageant derrière pendant une marche arrière difficile, avec un enfant à bord !
Lamentable, n'est-ce pas ?

Bon, il est facile de dénoncer les comportement aberrants. Voici donc quelques rappels pour quand la météo annonce un épisode neigeux ou de nature à rendre la circulation dangereuse:
  • - Ayez toujours un minimum de provisions de première nécessité à la maison pour tenir le temps de revenir à une situation normale.
  • - Prévoyez de différer vos déplacements et limitez-vous au strict nécessaire.
  • - Procurez-vous et apprenez à utiliser les équipements spéciaux pour votre véhicule.
  • - Munissez-vous d'une petite réserve de sel de déneigement ou de cendre de la cheminée ( la cendre ne fait pas fondre la neige ou la glace mais empêche de glisser).
  • - Si vous devez conduire, roulez très lentement, anticipez de beaucoup le profil de la route, augmentez fortement la distance de sécurité et évitez les coups de volant ou de frein.
 Rappel également sur l'obligation faite à chacun d'entretenir le trottoir devant toute la longueur de sa propriété. C'est la loi, c'est prévu pour protéger les piétons contre les chutes et ne concerne en fait pas que la neige mais également des détritus. Cet entretien, ne concerne donc pas seulement les accès, mais bien tout le trottoir. Cette année, il y a plus d'habitants qui le font, et c'est une bonne chose, mais ils sont toujours beaucoup trop peu. Pour info aux réfractaires: si une personne se blesse devant chez vous parce que vous n'avez pas entretenu le trottoir, elle peut vous attaquer en justice ! Petite précision, déneiger le trottoir ne veut pas dire pousser la neige sur la route. En faire des tas là où c'est possible, au pire la pousser sur le bord du trottoir vers le caniveau. Mais surtout pas l'étaler sur la voie, car là encore, en cas d'accident, la responsabilité du riverain serait directement engagée, que la route soit salée ou non.

Terminons sur une note d'espoir par un remerciement à ceux qui nous ont témoigné leur sympathie et même parfois apporté leur aide.

05 juillet 2012

Réparation des routes: une expérience

L'usure des routes de Chalifert est un problème permanent contre lequel il est difficile de lutter. Les raisons ont déjà été évoquées dans ce blog. Habituellement, nous utilisons de l'enrobé à froid pour les réparations et quelques essais de traitement sur des surfaces plus grandes ont donné des signes encourageants.

Si les réparations tiennent le plus souvent, c'est généralement la bordure qui finit par céder et le trou continue à se propager. La succession de rebouchages crée des suites de bosses tout aussi désagréables que les trous. A certains endroits où le revêtement était très usé, nous avions tenté une application assez étendue et le temps a montré que la tenue était meilleure qu'un simple rebouchage.

Pour cette campagne de réparation, nous sommes allés plus loin et avons pour la première fois utilisé de l'enrobé chaud et un compacteur à rouleaux !
L'enrobé chaud a des exigences de mise en oeuvre que nous ne pouvons pas toutres respecter mais offre quand même l'énorme avantage de se solidifier en quelques dizaines de minutes au lieu de plusieurs semaines et ne refond pas dès que le soleil tape un peu...
Le compacteur à rouleaux est également un outil précieux dans le sens où son efficacité est très supérieur, avec ses 675kg et ses vibrations, comparé aux 600kg sans vibration d'une roue de notre camion ou des 75 kg d'une plaque vibrante.

En plusieurs endroits, nous avons eu l'occasion de réaliser d'assez grandes plaques, principalement pour corriger le profil de voies déformées, le reste étant des trous traités individuellement.
Rechargement allée St Eloi
Certes, cela ne résout pas le problème structurel qui cause la dégradation mais il est permis d'espérer une durée de vie des surfaces reprises nettement supérieures. Du fait de la dureté acquise très rapidement, les véhicules passant peu après l'application font moins de dégâts.
Cette campagne a été menée sur l'allée Saint Eloi, le chemin du Mur au Prieur, une partie du chemin de la Haillette et du chemin de Meaux. Bien que partielles, ces réparations représentent 10 tonnes  d'enrobé, entièrement déposé à la pelle et ratissé avant compactage. C'est un travail exténuant, en fait la plus éprouvante de toutes nos missions, et on espère être récompensés de tous ces efforts par une résistance et une durabilité fortement augmentées des zones traitées.
Presque 10cm de creux de chaque côté !

Maxime a les bras en compote :-)

Une autre expérience a eu lieu quelques semaines plus tôt: une entreprise a présenté une machine embarquée sur un camion qui nettoie les trous, y pulvérise une émulsion de bitume et ajoute du gravillon. L'engin, diablement moderne, semble efficace mais les routes chaliféroises ne sont pas un terrain favorable, toujours à cause de l'absence des sous-couches normalement requises, de la présence de sources...






26 février 2012

Des glaciers à Chalifert !

Cela peut paraître incongru, mais il est difficile de qualifier autrement les épanchements de glace dûs aux souces dont le froid n'arrête pas l'écoulement.

Le plus spectaculaire est celui de la rue Charles Vaillant, près de la jonction avec la route de Lesches. Il s'agit là d'une source permanente dont les tentatives de drainage ont été infructueuses. L'écoulement se fait habituellement par les caniveaux, la traversée de la rue par un conduit enterré. Le frois a gelé tout cela et l'écoulement est revenu en surface, s'étalant de plus en plus sur la route, atteignant par endroits la moitié de la chaussée.

 A cet endroit en pente, en virage et en dévers, la présence de glace est particulièrement dangereuse aussi la zone est-elle marquée par une signalisation provisoire et raclée/salée deux fois par jours.
 Le tas de glace sur l'accotement donne une idée de la quantité de glace retirée. Certaines plaques dépassent 7 centimètres d'épaisseur.

Probablement issue de la même nappe, la source s'écoulant allée Saint-Eloi à l'entrée de la tour Taratte éait drainée jusqu'à ce que des travaux privés cassent le conduit. L'eau qui s'en échappe s'écoule normalement sans gêner mais le gel l'a fait traverser.
Coup de chance, le salage au point de sortie nous a permis d'enlever la plaque de glace d'un seul coup et elle ne s'est pas reformée.


Toujours sur l'allée Saint-Eloi, la source qui pose problème à longueur d'année (dégradation de la voie) est beaucoup plus difficile à traiter. Si son débit est relativement faible, elle forme cependant des flaques d'eau qui ne gèlent pas à cause du passage des véhicules . Par contre, les éclaboussures s'étalent et forment une plaque, particulièrement épaisse autour de la flaque et qui augmente la profondeur des trous.
Là aussi, de nombreuses séances de piochage et l'évacuation de la glace sont la seule façon de limiter la formation des trous. Le salage intensif est malheureusement presque sans effet car l'eau ne s'évacue pas. Seule l'évacuation de la glace permet de limiter les dégâts.

Ce n'est pas la première fois que le gel dû aux sources pose problème. La durée, par contre, est assez rare et rend le phénomène plus sensible. Difficile de lutter contre la Nature !

Nous ne sommes pas les plus à plaindre, la ville de coupvray est confrontée à un glacier bien plus envahissant et difficile à combattre puisqu'il dépasse les cent mètres de long avec un débit bien plus important que les nôtres. Ce n'est pas une consolation mais ça aide à relativiser...

29 décembre 2011

L'automne a frappé

Cet automne aura été pour le moins pluvieux, venteux, avec des températures ressenties soit douces soit glaciales. sur le terrain, cela s'est traduit par quelques désagréments qu'il a fallu combattre en permanence.

D'abord les feuilles des arbres qui ont mis assez longtemps à tomber malgré les rafales de vent, le ramassage s'est donc prolongé, avec son cortège de voyages jusqu'à la plateforme de compostage. Lors des fortes pluies, des brindilles se sont ajoutées aux feuilles et se sont accumulées dans les rues bordées d'arbres, rendant la chaussée glissante par endroits.

Route de Lesches

Les feuilles vont partout ! le nettoyage des gouttières de la mairie (celles qui nous sont accessibles) ont produit pas moins d'une centaine de litres de débris végétaux.


 Dans le parc du château, la photo ci-dessous ne laisse deviner qu'un sixième de ce qui a été effectivement ramassé.
 

La pluie a aussi laissé des traces de son passage. Une fois de plus, le collecteur de l'ancienne station d'épuration à la Marne n'a pas été capable d'absorber le débit et le trop-plein est passé par dessus, se répendant sur le chemin de Meaux en charriant des matériaux arrachés au sol.
Par forte pluie, l'eau peut atteindre la grille du premier plan !

Le résultat est un amas de boue et de gravier qui envahit le chemin dans les deux directions. Ci-dessous en retournant vers le stade. La photo ne rend pas le relief, mais pour donner une idée, le tas fait environ 60cm de large, 40 cm de haut, et 3mètres de long !

En différents endroits en ville, mais plus particulièrement au chemin de Meaux, l'eau a tendance à s'accumuler sur la voie. Lorsque cela est possible, nous creusons une rigole d'évacuation. C'est une solution fragile dont l'efficacité ne peut se vérifier que lorsque les flaques d'eau se forment. Automobilistes: évitez autant que possible de rouler sur les accotements car cela bouche les rigoles d'évacuation.

 Le vent aussi a ses effets, cette fois surtout sur la signalisation. Rue Charles Vaillant, un panneau très exposé a vu son mât plié par suite de la fatigue du métal, sous les efforts répétés du courant d'air. A l'intersection des rues Pasteur et Braille, le panneau stop, déjà fragilisé par des collisions avec des véhicules, a tout simplement été cisaillé à ras du sol pour les mêmes raisons quelques jours plus tard.

Le remplacement du mât a nécessité un nouveau forage en raison de la présence de béton très dur à cet endroit  (bordure du trottoir, radier du caisson de lignes téléphoniques). La pose du nouveau panneau a eu lieu le lendemain, après la prise du scellement. Un panneau provisoire a été mis en place pendant la durée des travaux.
Quelques heures après la réparation, le stop opposé était plié par un engin agricole en transit...

Autres victimes du vent, mais à un niveau bien moindre, l'enseigne de la salle Claude Perryer et le miroir de sortie de la rue Saint Jacques, qu'il a fallu repositionner.

21 août 2011

Voierie et signalisation

Quelques changements ont eu lieu cet été en ce qui concerne la voierie chaliféroise.
  • Chemin de la Haillette
    Une signalisation définitive a été implantée en remplacement des barrières placées il y a plusieurs mois et qui étaient déplacées plusieurs fois par semaine par des indélicats.


Côté Chemin du Mur au Prieur

Côté rue Charles Vaillant
Petite explication de texte pour ceux qui ont oublié leur code de la route:
La mention "sauf riverains" signifie que seules les personnes dont l'habitation ou le terrain est desservi directement par le chemin de la Haillette peuvent emprunter le sens interdit, qui lui s'applique à tous les autres usagers. Le chemin de la Haillette n'est donc pas ouvert à la circulation car son état ne le permet pas.

Pour la petite histoire, ce chemin est initialement à usage agricole et normalement fréquenté uniquement par des tracteurs. Lors de la construction de la ligne TGV d'interconnexion, le chemin a été bitumé pour faciliter le déplacement des camlions hors centre-ville. Ce traitement était suffisant pour la durée du chantier mais il n'a jamais été question d'en faire une route à part entière. Ce qui signifie en clair qu'il n'y a en principe pas lieu pour la Commune de procéder à le rénovation du bitume pour rendre le chemin carrossable.
comme il a déjà été expliqué dans un message précédent, ce chemin n'a pas reçu le préparation du sol nécessaire à en faire une route et la signalisation en place le destine à retourner à sa vocation première: la desserte agricole.

A ceux qui choisiraient de contrevenir à cette signalisation revient la responsabilité totale d'assumer ce choix au regard d'éventuels dégâts au véhicule ou d'une verbalisation.


  • Place de la Mairie
    La modification du parking a été l'occasion de faire appliquer un marquage au sol pour matérialiser les places. Ces dernières sont perpendiculaires à l'axe de la rue Braille et de dimensions suffisantes pour tous les véhicules légers. Par respect envers les autres usagers, il serait bon que chacun prenne soin de garer correctement son véhicule car on en a souvent vu prendre trois places pour une seule voiture.
    Deux nouveautés cependant: la création obligatoire d'une place réservée aux personnes à mobilité réduite, et la réouverture de l'accès à la deuxième cour de la Mairie, qui abrite le service technique. Cet accès est clairement identifié par un marquage au sol "stationnement interdit", valable de jour comme de nuit pour permettre la sortie de nos matériels en cas d'intervention urgente. Autant dire que ceux qui se croient tout permis se verront immédiatement délestés des quelques euros prévus par le code de la route, voire même pire, par une visite à la fourrière !

  • La signalisation fait l'objet d'une surveillance constante. Une balise marquant un massif de rétrécissement/stationnement rue Charles Vaillant a été arrachée une nuit et nous avons dû remplacer l'ensemble poteau/panneau/fixations dont certains éléments n'ont pas été retrouvés...
Dépose du poteau plié



La situation est rétablie à la normale

Vandalisme: des plantations arrachées

Il y a décidément des gens qui ne respectent rien à Chalifert ! 7 des jardinières rues Vaillant/Braille/Pasteur ont vu leurs plantes arrachées et jetées à terre.


Il n'y a même pas le vol pour origine de ces actes, c'est de la nuisance pure.

Certaines plantes se sont retrouvées sur la route et ont été écrasées par les voitures, d'autres sur le trottoir ou dans le caniveau ont été épargnées et replantées.
Plusieurs jardinières ont depuis une triste mine, elles resteront ainsi comme signe aux Chaliférois qu'il y a des personnes mal intentionnées dans leur voisinage, qui agissent la nuit et pourraient ne pas s'arrêter là et commettre des actes bien plus graves.

02 juin 2011

Contrôle de la vitesse

De temps en temps, la police effectue des contrôles de vitesse à l'aide de ses jumelles radar. Rien d'étonnant, c'est son travail et il est aisé de constater que la vitesse à Chalifert est pour le moins importante.
Cependant, il ne suffit pas de se poster quelques minutes sur un trotoir pour avoir une idée de la réalité, la vitesse n'étant pas le seul paramètre à prendre en compte.
Pour cela, et indépendamment de l'actualité politique, il a été fait appel à un radar éducatif mobile, emprunté à la police municipale de Lagny/Marne.
Nous posons donc l'appareil en différents points de la ville pour une période d'environ une semaine, pendant laquelle l'appareil enregistre la vitesse de chaque véhicule qui passe.
Il est ensuite retourné à la police municipale qui en extrait les données et le recharge. L'analyse des informations révèle une fréquentation moyenne pour la première semaine d'environ 2800 véhicules par jour, dont plus d'un tiers au-dessus de 50km/h.
Ces statistiques ont pour but de sensibiliser sur la vitesse en certains points, mais aussi d'évaluer la fréquentation, laquelle joue dans l'usure et l'entretien des routes, leur classement en priorité de déneigement, l'étude d'une éventuelle déviation...
Ce sont là des études à long terme, mais dans l'immédiat, le taux de véhicules en excès de vitesse est plutôt impressionnant aux dires de la police municipale de Lagny, pourtant habituée aux révélations de l'appareil...

15 mai 2011

Des fils à terre

On pourrait croire que c'est un fait exceptionnel, il n'en est rien. Deux incidents de ce type se sont produits récemment.

La premier, face aux écuries. Les câbles d'alimentation et de télécom ont été emportés par un camion plus gros que ceux qui passent habituellement par là.
 Un incident relativement important dans la mesure où trois poteaux ont été couchés et des câbles sectionnés et dénudés sur plusieurs mètres. Notre intervention s'est limité ce jour là à interdire la circulation jusqu'à ce que les lignes soient raccrochées et le danger éliminé.




Dernièrement, c'est une branche cassée qui est tombée sur les fils d'alimentation des péniches chemin de halage. Un craquement sinistre puis le bruissement des feuilles, un mouvement percu du coin de l'oeil... heureusement, personne sur le chemin à ce moment précis, pourtant fréquenté par de nombreux promeneurs à pied, vélo ou cheval.
 Etant sur les lieux, nous avons pu sécuriser l'endroit immédiatement et demander des renforts et matériels pour dégager la branche.
 ERDF ayant refusé d'intervenir sur des installations après compteur, il nous a fallu intervenir sur les câbles pour les retendre car il menacaient d'accrocher un véhicule ou un passant.
Plusieurs déplacement ont été nécessaires pour parvenir à raccrocher plus ou moins efficacement ces fils. Nos moyens sont très limités pour ce genre de travaux, l'installation n'étant d'ailleurs pas spécialement des plus adaptées non plus.

Les peupliers longeant le chemin de halage et entre les terrains de foot sont très grands et sont très chargés de gui. Cette charge supplémentaire cause des chutes de branches non seulement pas grand vent mais ausi par temps calme. Il est donc prudent de ne pas rester inutilement sous ces arbres.

14 mai 2011

Chantiers extérieurs

Ces derniers, temps, l'activité a été relativement intense. Certains auront pu nous voir en action avec des moyens extérieurs à la commune, en plus des actions citées dans le message précédent (et qui s'ajoutent aux actions régulières habituelles).

Campagne d'enrobé routier.
Un reprise des trous dans les chaussées a été effectuée dans les conditions habituelles, ou presque.
 Nous avons changé depuis quelques temps notre méthode d'attaque sur l'allée St Eloi au niveau des "sources".  On ne se contente plus de reboucher les trous, on applique de l'enrobé en plus grande quantité, sur des surfaces plus importantes qui se révèlent plus résistantes car elles offrent une continuité de roulement aux véhicules. En évitant ainsi les déformations trop rapides, on diminue les effets de l'eau infiltrée.

Nous avons réalisé un raccord entre le nouveau revêtement de l'allée Jean de la Fontaine et le chemin de Meaux, qui présentaient une différence de niveau assez importante. Les chocs répétés des roues des véhicules auraient fini par émietter la partie saine de la route et présentait un risque pour les deux-roues.
Si le raccord offre un confort amélioré, ce n'est pas une raison pour faire de la vitesse à cet endroit. Le raccord reste d'ailleurs relativement raide pour une question de résistance.

Au bout de plusieurs jours, on a pu constater une très bonne tenue des reprises. La période la plus critique étant passée, on peut espérer une certaine "longévité" pour ces réparations.


Autre activité intense, l'élagage des arbres et l'entretien de l'éclairage public.
Ces travaux nécessitent la location d'une nacelle élévatrice. L'élagage, en différents endroits de chalifert a permi de dégager des éclairages et des lignes électriques et téléphoniques.

 Dépose d'un câble d'éclairage public après démontage d'un point lumineux désaffecté rue Charles Vaillant.

Evacuation de débris accumulés dans les globes allée St Eloi.

 Elagage massif à la sortie de l'allée St Eloi pour pouvoir poser un nouvel éclairage à la demande des piétons pour la période hivernale. L'endroit peut se révéler dangereux du fait de la circulation et se montrait inquiétant pour certains enfants fréquentant les écoles.


 On n'élague pas que les arbres... sous la nature, le béton. Avant-après, chemin de Meaux. Le lierre est un envahisseur redoutable.


La présence de la nacelle a été mise à profit pour effectuer des reprises de scellement sur la façade de l'église.

De l'élagage a été effectué à la sortie du chemin de la haillette, ainsi que sur la rue Charles Vaillant, où nous avons découvert un point lumineux inconnu tant il était caché par la végétation.
En tout et pour tout, nous avons évacué une dizaine de chargements de camion, bien tassés entre les réhausses, ce qui en fait le volume le plus important que nous ayons évacué en une seule session d'élagage.